Zambie (1990-1991)
Publié le 30/09/2020
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«
Zambie (1990-1991)
Après les émeutes de juin 1990, les manoeuvres dilatoires du président Kenneth
Kaunda n'ont plus été suffisantes pour étouffer la dynamique lancée par divers
opposants célèbres regroupés dans le Mouvement pour la démocratie pluripartisane
(MMD) qui a finalement obtenu, en novembre 1990, la légalisation du
pluripartisme.
S'appuyant sur la notoriété de ses dirigeants (hommes d'affaires,
anciens ministres, officiers, syndicalistes) et sur la légitimité internationale
de leurs revendications (libertés publiques, remise en ordre économique,
libéralisme...), le MMD a drainé les foules dans ses meetings à travers le pays.
Même les juges de la Haute Cour lui ont donné raison; ils ont condamné le
gouvernement, en février 1991, pour entrave à la liberté constitutionnelle
d'expression.
Le débat a donc bien été public.
Il est vrai que le MMD est animé par de fortes personnalités dont la diversité a
donné au mouvement une dimension réellement nationale.
Mais elle est aussi
porteuse de rivalités personnelles, rivalités qui ont émergé lors de la
convention de mars 1991 qui a élu le leader syndical Frederick Chiluba comme
candidat aux élections présidentielles prévues pour octobre 1991.
Certains déçus
ont alors créé le Parti national pour la démocratie, qui est venu s'ajouter à
l'Alliance démocratique, au Mouvement pour la démocratisation, etc., d'autres se
ralliant au parti de K.
Kaunda, le Parti unifié de l'indépendance nationale
(UNIP).
Ce dernier n'a pas été inactif; l'amélioration de la démocratie interne
y a été à l'ordre du jour, ainsi que les agressions, tant physiques que verbales
contre les contestataires.
Il a ainsi brandi le spectre du régionalisme et du
tribalisme, sans preuve manifeste.
La définition d'un véritable programme
politique d'opposition est restée un vrai problème, au-delà des grands thèmes
(contre la corruption, le népotisme, l'incompétence, pour le libéralisme,
l'efficacité, la justice sociale...).
Au plan économique, tous les indicateurs (croissance, production agricole et
industrielle...) sont restés médiocres.
Seule l'inflation a connu une
amélioration, passant de 154% à 80% en 1990, mais remontant au début 1991.
Acceptant une politique d'ajustement structurel, le gouvernement a notamment
obtenu un soutien de la Banque mondiale en juillet 1990.
La privatisation du
secteur public, annoncée en mai 1990, attendait toujours, à la mi-1991, son code
des investissements; il est vrai que certains holdings publics (INDECO -
industries de transformation et d'agro-alimentaire) ont dégagé des bénéfices.
Mais l'on a constaté une inquiétude devant l'exode croissant des cadres du
secteur tertiaire (banques notamment) vers un nouvel eldorado voisin: la
Namibie..
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