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Yougoslavie (RFY) (2001-2002): Entre démocratie et ancien régime

Publié le 23/09/2020

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« Yougoslavie (RFY) (2001-2002): Entre démocratie et ancien régime Si la chute du président serbe et yougoslave Slobodan Milosevic, le 5 octobre 2000, a bien constitué un tournant politique dans l'histoire de la Serbie contemporaine, elle n'a pas pour autant marqué une rupture totale avec l'ancien régime.

En effet, les structures de ce dernier n'ont pas été complètement démantelées, en particulier dans l'appareil sécuritaire.

En novembre 2001, la mutinerie des Bérets rouges, formation paramilitaire créée dans les années 1990 pendant la guerre en Croatie et en Bosnie-Herzégovine et passée ensuite sous le contrôle du ministère de l'Intérieur de Serbie, a constitué un sérieux avertissement au gouvernement serbe de Zoran Djindjic.

Le président yougoslave, Vojislav Kostunica, a empêché les purges pourtant nécessaires de l'armée et des services de sécurité.

Se prévalant du légalisme pour, en fait, défendre l'héritage nationaliste de la décennie passée, V.

Kostunica apparaissait comme l'homme qui, tout en symbolisant les changements démocratiques, assurait la continuité avec le passé immédiat. L'Opposition démocratique de Serbie (DOS), qui, bien que devenue majoritaire à l'Assemblée de Serbie, a conservé son nom, est une coalition hétérogène rassemblant dix-huit mouvements qui s'étaient unis dans le but d'obtenir la chute de S.

Milosevic.

Ses protagonistes sont conscients des différences idéologiques et programmatiques qui les divisent, mais savent aussi que l'unité de la DOS est nécessaire jusqu'à l'instauration d'un système politique démocratique stable en Serbie.

À l'intérieur de cet ensemble hétéroclite, le Parti démocrate (DS) et le Parti démocrate de Serbie (DSS) sont les formations les plus puissantes.

Le DS compte le plus grand nombre d'élus, en particulier dans les grands centres urbains (Belgrade, Novi Sad, Nis, etc.).

Mais, bénéficiant de l'«effet Kostunica», le DSS serait devenu, si l'on en croit les enquêtes d'opinion, la principale force politique du pays.

Les tensions se sont multipliées au sein de la DOS au cours de l'année 2001, principalement du fait de la rivalité entre le chef du gouvernement serbe, Z.

Djindjic, homme pragmatique ouvert sur l'Occident, et le président Kostunica, moins enclin à coopérer avec les pays occidentaux.

Arguant de sa forte popularité, le DSS a revendiqué plus d'influence au sein du gouvernement serbe et souhaitait provoquer des élections anticipées (des élections à la présidence de la Serbie ont été convoquées pour septembre-octobre 2002).

Bien que formellement lié à la DOS, le parti du président yougoslave (DSS) a quitté le gouvernement serbe, le 17 août 2001, pour constituer son propre groupe à l'Assemblée de Serbie.

De fait, ce groupe politique se comporte comme un parti d'opposition vis-à-vis du gouvernement de Z.

Djindjic et la DOS ne semblait plus exister que sur le papier. Les autorités divisées à propos de la collaboration avec le TPIY S'il est un domaine où les choses ont clairement changé, c'est celui de la diplomatie.

Isolée depuis 1992, la République fédérale de Yougoslavie (RFY) a pu réintégrer la communauté internationale.

Elle est devenue membre de l'ONU et a été admise à l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) en novembre 2000, au FMI en décembre suivant, et a adhéré à la Banque mondiale en mai 2001.

L'Union européenne (UE) est intervenue activement pour réinsérer le. »

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