Yémen (2003-2004): Pressions américaines et saoudiennes
Publié le 30/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Yémen (2003-2004): Pressions américaines et saoudiennes. Ce document contient 599 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Yémen (2003-2004): Pressions américaines et saoudiennes
Malgré leurs critiques virulentes à l’égard de la politique américaine au
Moyen-Orient, le président Ali Abdallah Saleh et son gouvernement ont poursuivi
au cours de l’année 2003-2004 leur difficile exercice d’équilibristes, subissant
à la fois les pressions exercées par la population et les exigences sécuritaires
toujours croissantes venues de Washington.
La coopération avec les États-Unis a
ainsi conduit à l’arrestation ou l’exécution de militants islamistes armés.
Ni l’ouverture d’un bureau permanent du FBI (Federal Bureau of Investigation) à
Sanaa ni la signature d’un accord commercial avec Washington en vue de la
constitution d’une zone de libre-échange n’ont empêché le gouvernement de
prendre des initiatives signifiant combien le Yémen entendait, malgré tout,
conserver son indépendance.
À la mi-janvier 2004, Sanaa a accueilli une
conférence internationale sur la démocratisation et les droits de l’homme dans
le monde, qui insistait largement sur les atteintes aux libertés induites par la
lutte antiterroriste.
Cette conférence a permis au gouvernement d’affirmer sa
volonté de ratifier les statuts de la Cour pénale internationale, à laquelle
Washington est hostile.
Face à une situation politique interne que les élections parlementaires d’avril
2003 et le report des élections des conseils locaux ont laissée inchangée, le
pouvoir a profité de la nomination de Sanaa comme «capitale culturelle du monde
arabe» en 2004 pour s’ériger en fer de lance d’un nouveau nationalisme arabe.
Le
président Saleh, militaire aux commandes du pays depuis 1978, était ainsi à
l’origine, en février 2004, d’une initiative visant à créer une «union arabe»
sur le modèle européen.
La volonté yéménite d’intégrer le Conseil de coopération du Golfe (CCG) s’est
heurtée à l’opposition frontale des pays membres.
Le refus saoudien de soutenir
la candidature yéménite a ravivé des tensions qui semblaient avoir disparu
depuis l’accord frontalier de juin 2000.
Les attentats attribués au réseau
terroriste Al-Qaeda et visant des habitations d'étrangers en mai et novembre
2003 à Riyad n'ont pas amélioré les relations entre les deux voisins.
Considérant que les armes et explosifs employés par les responsables des
attaques venaient du Yémen, l’Arabie saoudite a avancé l'idée de construire une
barrière de sécurité entre les deux pays.
La visite du président Saleh à Riyad
en février 2004 a toutefois amené le gouvernement saoudien à abandonner ce
projet et à approuver en contrepartie la constitution de comités bilatéraux de
contrôle frontalier.
Sur le plan économique, la mise en œuvre d’un plan de réduction de la pauvreté
lancé à l’initiative du FMI et le décaissement d’une partie des prêts de 2,3
milliards de dollars octroyés en octobre 2002 par la Banque mondiale n’ont eu
que peu d’effets sur le court terme.
La hausse des prix des biens de
consommation courante a frappé de plein fouet la population, nourrissant une
contestation que le gouvernement parvenait habilement à retourner contre les
institutions financières internationales..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges américaines 2003-2004 Déficit budgétaire chronique
- Syrie (2003-2004): Pressions des États-Unis et rapprochement avec lUE
- Saint-Vincent et les Grenadines (2003-2004): Représailles américaines
- Îles Vierges américaines (2003-2004): Déficit budgétaire chronique
- Samoa américaines (2003-2004)