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Yémen (2000-2001): Dérive dynastique du régime

Publié le 30/09/2020

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« Yémen (2000-2001): Dérive dynastique du régime Le traité frontalier du 13 juin 2000 a permis au Yémen de renforcer ses relations avec l'Arabie saoudite et avec les autres États de la péninsule Arabique, en particulier dans le domaine économique.

Le Yémen et l'Arabie saoudite ont coopéré efficacement pour éradiquer une meurtrière épidémie de fièvre dans la vallée du Rift.

L'embellie régionale n'a pas souffert de l'attentat contre un destroyer américain survenu à Aden le 12 octobre 2000, suivi, le 14, d'un attentat contre l'ambassade britannique à Sanaa.

Au même moment, la population yéménite se solidarisait avec le soulèvement palestinien et le président Ali Abdallah Saleh multipliait les rodomontades avant de collaborer à l'enquête américaine soupçonnant Oussama ben Laden d'avoir organisé l'attentat. La politique intérieure a été dominée par le débat lancé en août 2000 sur une révision constitutionnelle à l'initiative du président.

Le référendum sur les amendements et les premières élections aux conseils locaux des 20 gouvernorats et 332 districts, première étape d'une décentralisation controversée, se sont tenus le 20 février 2001.

Le Parti islamiste et le Parti socialiste participèrent sans enthousiasme aux scrutins, cédant aux menaces plus ou moins voilées du régime.

Le parti présidentiel du Congrès populaire général (CPG) l'emporta presque partout dans un climat de violence - fréquent lors d'élections au Yémen - et ignora les accusations de fraude portées par l'opposition en l'absence des habituels observateurs étrangers.

Les 17 amendements portaient sur l'allongement des mandats du président et des députés et sur la mise en place du bicaméralisme avec le renforcement du Conseil consultatif, toujours nommé par le président. La période transitoire de deux ans avant de nouvelles élections locales et parlementaires en 2003 risquait de souligner les limites d'une décentralisation ambitieuse, dans un pays où les principales ressources publiques, pétrolières et fiscales restent centralisées.

À l'occasion du scrutin, le maréchal Saleh a évoqué l'avenir politique de son fils, libre "comme tout citoyen yéménite" de se porter candidat à sa succession.

Après le décès de son frère aîné en mai 2001, il a nommé son neveu commandant en second de la sûreté centrale ; la dérive dynastique du régime se confirmait.

Le ministre des Affaires étrangères, Abdulqader Bajammal, a remplacé en mai 2001 Abdulkarim al-Iryani, démissionnaire, et formé un nouveau gouvernement entièrement CPG.

L'application immédiate d'une loi de 1992 sur l'éducation mettant fin à l'autonomie des établissements publics religieux a signalé une relation tendue avec les islamistes. L'abondance des revenus pétroliers contraste avec les lenteurs des réformes structurelles, alors que la pauvreté s'aggrave et que la violence (enlèvements et attentats) ou les menaces contre les intérêts américains en juin 2001 maintiennent tourisme et investissements à bas niveau.

Le projet d'exportation de GNL (gaz naturel liquéfié) restait suspendu et devait faire face à la concurrence du gaz qatari.. »

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