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YANG ELOISETEXTE 10 LES LIBERTÉS NECESSAIRES (11 janvier 1864)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : YANG ELOISE
TEXTE 10 LES LIBERTÉS NECESSAIRES (11 janvier 1864) Ce document contient 1912 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« YANG ELOISETEXTE 10 LES LIBERTƒS NECESSAIRES (11 janvier 1864) Le document proposŽ est le discours dÕAdolphe Thiers datŽ du 11 Janvier 1864 au Corps lŽgislatif, qui est la principale assemblŽe de lÕempire qui vote les lois et le budget.

Dans son discours, Thiers rŽclame le rŽtablissement des libertŽs nŽcessaires.

Ce discours a une grande portŽe politique, et sociale, il se prŽsente comme un dŽfenseur des libertŽs et des droits, et met en avant la recherche dÕun rŽgime plus stable et libŽral.

Il dŽnonce notamment le gouvernement de NapolŽon III, mais reste objectif sur ces idŽes.

Adolphe Thiers nŽ 15 avril 1797 ˆ Marseille et mort le 3 septembre 1877 ˆ Saint-Germain-en-Laye, fut un homme majeur du XIXe sicle.

Il fut avocat, historien de la RŽvolution, journaliste libŽral au Constitutionnel, fondateur du National en 1830, et il rŽdige mme la protection des journalistes en juillet 1830.

Il est dŽputŽ, ministre de lÕIntŽrieur, prŽsident du Conseil en 1836, puis en 1840, il anime la Ç rŽsistance È, il sÕimpose comme centre gauche, devient un des leaders du Ç parti de lÕordre È en 1848, il prend la tte de lÕopposition libŽral au Second Empire dans les annŽes 1860.

Lors des Žlections de mai 1863 de Paris ces dernires montrent le retour en force de lÕopposition, notamment avec son Žlection, il fait notamment sa rentrŽe parlementaire, quand le Second Empire se libŽralise . En effet cela est visible par les rŽformes de Louis NapolŽon, avec la suppression automatique des journaux condamnŽs deux fois en deux ans, cÕest ˆ dire lÕarticle 32 du dŽcret de fŽvrier 1852, la presse nÕest plus le seul moyen dÕopposition, on retrouve des sociŽtŽs secrtes, des clubs de rŽßexion.

Lors des Žlections lŽgislatives de mai 1863, lÕopposition obtient 32 siges dont 17 rŽpublicains et 15 indŽpendants.

Au corps lŽgislatif les rŽpublicains ralliŽ ˆ lÕempire forme le Tiers-parti, cÕest ˆ dire les bonapartistes libŽraux.

Ce parti souhaite un rŽgime dÕordre et des libertŽs fondamentales.

Nous allons donc voir en quoi les libertŽs rŽclamŽes dÕAdolpe Thiers sont-elles un moyen dÕamŽliorer le rŽgime mais aussi de nuancer le rŽgime NapolŽonien ?Dans un premier temps, nous nous intŽresserons aux libertŽs dÕordre civile et ensuite les libertŽs politique.

Nous allons voir dans une premire partie, les libertŽs civiles, cÕest ˆ dire les libertŽs individuelles, et ensuite les libertŽs de presse.

Les premiers propos de Thiers vis ˆ vis de ces cinq conditions qui constituent le Ç nŽcessaire en fait de libertŽ È lg.1 , sont par rapports aux Ç libertŽ individuelle Èlg.

5.

Pour Guizot elles ont un aspect Çincontestable et indispensable È lg.6 CÕest dÕaprs lui une des bases fondamentales aÞn de crŽer une certaine forme de sŽcuritŽ.

Il lui para”t important de faire comprendre la rŽelle nŽcessitŽ de la libertŽ individuelle car elle protge le citoyen de Çtout acte arbitraire du pouvoir È lg.5 .

Thiers Žvoque donc le fait que que tout homme ne doit plus avoir peur de sortir de chez lui.

En effet la libertŽ individuelle a ŽtŽ balayŽe par la rŽpression aprs le coup dՃtat de 1851, lÕopinion publique est extrmement faible voir rŽduite au silence, beaucoup de rŽpublicains sont emprisonnŽs ou en exil.

Si Thiers met en avant le fait que les hommes ne doivent plus avoir peur, cÕest que la loi de suretŽ gŽnŽrale de 1858 est �1. »

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