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William Shakespeare - HAMLET : Acte III, Scène I (commentaire complet)

Publié le 16/05/2020

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« HAMLET : HEROS EXISTENTIALISTE ? EXISTENTIALISME = Qu'est-ce que l'existentialisme ? C'est l'affirmation que, chez l'homme, l'existence précède l'essence.

Autrement dit, rien n'est donné d'avance à l'homme.

N'ayant pas d'essence préalabl e, l'homme se trouve condamné à choisir librement son essence : « Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit d'abord.

L'homme tel que le c onçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.

I l ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait.

» L'homme n'est ni ceci ni cela.

Son existence n'est d'abord soutenue par rien.

C'est précisément parce que l'homme n'est d'abord rien qu'il se distingue de toute autre réalité et que son existence est liberté, ne peut qu'être liberté.

La chose qui est ceci ou cela, qui n'est que ce queue est, ne saurait être libre.

Un arbre ne peut jamais être que l'arbre qu'il est.

Un objet n'a pas à être : un coupe -papier, par exemple, est.

Tout objet matériel est.

L'homme n'est pas.

Il n'est pas d'avance ceci ou cela, ce qu'il va devenir n'est pas décidé d'avance.

L'homme est ce qu'il se fait: « Ainsi il n'y a pas de nature huma ine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir L'homme est seulement, non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence; l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.

Et si l'homme n'est d'abord rien et doit librement choisir son essence, cela signifie qu'il est pure subjectivité projet : « C'est aussi ce qu'on appelle la subjectivité.

et que l'on nous reproche sous ce nom même.

Mais que dire par là, sinon que l'homme a une plus grande dignité que la pierre ou la table ? Car nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est -à -dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou -fleur » HAMLET À LA RECHERCHE DE SON IDENTITÉ.

Dans son premier monologue (I, 2), Hamlet fait référence à Hercule pour parler de son père, et pour dire que lui, il n'est pas Hercule.

Modèle inimitable, la figure du père reste inaccessible, car idéalisée.

Donc, au départ, Hamlet se définit par rapport aux figures parentales : d'un côté, il ressent sa petitesse par rapport à la figure paternell e ; de l'autre côté, l'image de sa mère est dégradée.

Le jeune homme manque de repères.

De plus, sa « folie » le rend, selon les mots de Claudius, « étranger à lui - même » (H, 2, p.

75).

HAMLET SUR LA ROUTE DE L'AUTONOMIE.

Pourtant, la suite montre une évo lution du héros vers son identité propre.

Au cinquième acte, de retour d'Angleterre, ayant échappé à la mort, il se trouve prêt à agir en son nom, à lutter contre celui « qui s'est jeté entre (s)es droits et la couronne » (p.

195), revendiquant son identit é politique : « me voici, moi, Hamlet le Danois ! » (p.

189).

Prince du Danemark, Hamlet reconquiert progressivement son statut d'homme d'État et sa stature d'héritier légitime du trône.

LE DESTIN D'HAMLET.

Mais en même temps, Hamlet vit un instant d'équi libre précaire: c'est la tragédie de l'« intervalle ».

Dès lors, le prince du Danemark, pour réaliser le sens de sa vie, accepte son destin, c'est -à -dire une confrontation avec la mort : « l'essentiel est d'être prêt » (V, 2, p.

202), qui fait écho au « Je vois que tu es prêt » de son père, qui évoquait sa vengeance (I, 5, p.

60).

Il joue le rôle qu'on lui a préparé : se battre en duel, comme son père s'était battu en duel avec le père de Fortinbras ; et il meurt, comme son père, par le poison, purifiant ai nsi le royaume de la corruption, au prix de sa vie.

La boucle est bouclée pour celui qui s'exclamait au début de la pièce : « Mon destin me réclame » (I, 5, p.

58).

Lecture : Acte III, scène 1 – HAMLET de SHAKESPEARE « HAMLET.

- Etre, ou ne pas être, c' est là la question.

Y a-t- il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ? Mourir...

dormir, rien de plus ;...

et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures. »

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