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William Blake

Publié le 09/12/2021

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Fils d'un bonnetier londonien, William Blake, sensibilisé à la littérature par sa mère, révéla très jeune sa vocation artistique. Initié au dessin, il entra en apprentissage chez un graveur médiocre, avant d'intégrer l'Académie royale. Déçu et bientôt hostile à l'institution, il la quitta pour vivre de ses gravures d'édition et de ses aquarelles. En 1782 il épousa une jeune femme presque illettrée qu'il initia à sa profession. A cette même époque, il commença à fréquenter un cercle d'intellectuels résolument hostiles à l'establishment anglais et publia son premier volume de vers. En 1794, il avait déjà publié plusieurs ouvrages dont les Chants d'innocence et les Chants d'expérience qui, malgré leur puissance littéraire, passèrent inaperçus. Le poète ignoré vivait uniquement de son atelier de gravures. En 1800, il partit travailler dans le Sussex avec le peintre William Hayley, expérience qui s'acheva par son arrestation, soupçonné d'avoir agressé un soldat. Malgré son acquittement, il en garda une profonde amertume contre l'ordre et les mythes établis, et fit du soldat la figure emblématique de la trahison dans son dernier recueil Jérusalem. Malgré l'insuccès de ses expositions, il eut quelques admirateurs à la fin de sa vie dont John Linnell, qui lui commanda une série d'illustrations pour le Livre de Job et la Divine comédie. Ignorant l'ampleur du génie visionnaire de son œuvre, Blake mourut dans son lit, alors qu'il peignait une aquarelle pour illustrer l'un de ses livres.

« William Blake Fils d'un bonnetier londonien, William Blake, sensibilisé à la littérature par sa mère, révéla très jeune sa vocationartistique.

Initié au dessin, il entra en apprentissage chez un graveur médiocre, avant d'intégrer l'Académie royale.Déçu et bientôt hostile à l'institution, il la quitta pour vivre de ses gravures d'édition et de ses aquarelles.

En 1782 ilépousa une jeune femme presque illettrée qu'il initia à sa profession.

A cette même époque, il commença àfréquenter un cercle d'intellectuels résolument hostiles à l'establishment anglais et publia son premier volume devers.

En 1794, il avait déjà publié plusieurs ouvrages dont les Chants d'innocence et les Chants d'expérience qui,malgré leur puissance littéraire, passèrent inaperçus.

Le poète ignoré vivait uniquement de son atelier de gravures.En 1800, il partit travailler dans le Sussex avec le peintre William Hayley, expérience qui s'acheva par sonarrestation, soupçonné d'avoir agressé un soldat.

Malgré son acquittement, il en garda une profonde amertumecontre l'ordre et les mythes établis, et fit du soldat la figure emblématique de la trahison dans son dernier recueilJérusalem.

Malgré l'insuccès de ses expositions, il eut quelques admirateurs à la fin de sa vie dont John Linnell, quilui commanda une série d'illustrations pour le Livre de Job et la Divine comédie.

Ignorant l'ampleur du génievisionnaire de son œuvre, Blake mourut dans son lit, alors qu'il peignait une aquarelle pour illustrer l'un de ses livres.

Il y a deux vies de William Blake l'une est celle d'un artisan qui pourrait figurer dans une galerie des graveursillustres, l'autre celle d'un visionnaire qui compte parmi les grands inspirés.

Parce que ce visionnaire s'est exprimé parla littérature aussi bien que par le dessin, c'est à bon droit cependant qu'on lui fait une place ici. Rien de plus simple et de plus uni que la vie de l'artisan.

Né à Londres le 28 novembre 1757, il était le second dequatre fils, dont un autre au moins, Robert, avait un vif tempérament artistique.

Sa vie familiale fut heureuse ; sonpère ne l'envoya pas à l'école parce qu'il avait remarqué que la pratique des châtiments corporels choquaitviolemment l'enfant ; on favorisa très vite les goûts artistiques du jeune garçon en lui permettant d'acheter desdessins de vieux maîtres, en le plaçant comme apprenti chez un graveur.

A partir de 1778, il gagne sa vie enmettant son talent au service des libraires et des éditeurs.

Il épouse en 1782 une femme très simple, mais douce etdévouée, peu instruite, mais qui apprendra à dessiner et à peindre pour aider son mari.

Le jeune graveur fréquenteun peu le beau monde un monde entiché d'Ossian, de style pseudo-gothique, un monde d'âmes sensibles, mais il s'enlasse vite et il en fait la satire dans An Island on the Moon (1787).

D'ailleurs sa réputation professionnelle vagrandissant et s'affirmera notamment par une importante série d'illustrations pour un chef-d'œuvre à la mode, lesNuits de Young.

Toutefois la vie matérielle reste modeste pour ne pas dire difficile, et la bonne période ne dure pas.Peut-être aussi à une époque où l'Angleterre bande toutes ses forces contre la Révolution française, les opinionslibérales très tranchées de William Blake lui font-elles tort.

Il quitte Londres en 1800 pour aller vivre à Felpham : unécrivain oublié aujourd'hui, Hayley, lui a commandé des illustrations pour une vie de Cowper.

De trois ans decollaboration, Blake ne garde pas seulement de bons souvenirs : et c'est peut-être sa revanche qu'on ne sesouvienne guère d'Hayley qu'à cause de lui, au point qu'une biographie du personnage soit intitulée Blake's Haarlem(Morhard Bishop, 1951).

Après son retour à Londres, la situation de Blake reste précaire.

Ses livres œuvrespersonnelles ou œuvres illustrées par lui ne se vendaient guère.

Une exposition en mai 1809 ne fut pas un très grandsuccès.

Nous connaissons mal son existence au cours de cette seconde partie de sa vie, si mal que certains, à tortd'ailleurs semble-t-il, ont pu insinuer qu'il en passa une partie dans un asile.

Il continua à vivre, laborieux etmodeste, de son métier de graveur.

Poussé peut-être par les épreuves de la pauvreté et de l'âge, il illustrenotamment le livre de Job.

Après 1825, il entreprit d'illustrer la Divine Comédie et il mourut à la tâche le 12 août1827. Existence qui n'a rien de particulièrement remarquable on le voit, et pour importante qu'elle soit, on peut sedemander si l'œuvre de Blake comme dessinateur et comme graveur suffirait à immortaliser son nom si...

si cette vien'avait en quelque sorte un canevas mystique.

Blake naît en 1757, l'année même où Emmanuel Swedenborg reçoit sagrande révélation, celle d'une sorte de jugement dernier effectif équilibrant le bien et le mal.

Toute l'enfance deBlake baigna dans un milieu swedenborgien, et il y prit ou il y développa un goût immodéré pour les visions et lescommunications : très jeune, et malgré le peu de goût de ses parents pour ce genre de punition, il faillit êtrefouetté parce qu'il prétendait avoir vu un arbre plein d'anges, et à huit ans, il le fut effectivement pour leur avoirraconté une conversation qu'il avait eue avec Ezéchiel.

Cette précoce amitié avec les prophètes ne devait pas enrester là, et la vie de Blake fut toute peuplée d'extraordinaires visions.

Sa femme et lui comptèrent longtemps parmiles fidèles de la Nouvelle Jérusalem, temple du swedenborgianisme.

Quand Blake, vers 1787, applique un nouveauprocédé de gravure sur cuivre à l'eau-forte, c'est qu'il l'a reçu dans une vision de son frère bien-aimé Robert, mortprématurément.

Si la seconde partie de sa biographie terrestre semble plus pauvre que la première, c'est peut-êtreparce que, de plus en plus, Blake vivait être deux mondes, halluciné et peu à peu transporté ailleurs, vers cetteporte que le pauvre graveur à son heure dernière franchit en chantant des hymnes improvisés pour s'avancer vers letribunal de la suprême justice. Blake composa des vers dès l'âge de douze ans ; ses premiers essais sont simplement agréables et pittoresques et ilreste quelque chose de cette veine dans les Chants de l'innocence (1789).

Mais déjà ceux-ci ne sont qu'un voletd'un diptyque ; à la connaissance d'une création qui baigne dans l'innocence fait suite la connaissance du mal ; auxChants de l'Innocence répondent les Chants de l'Expérience (1794).

On peut voir une première tentative desynthèse ou de dépassement de l'opposition dans le Mariage du Ciel et de l'Enfer (1793).

Et tout de suite aprèsvient un massif d'œuvres très différentes : les Visions des Filles d'Albion (1793), America (1793), Europe : une. »

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