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WaterlooLa fin.

Publié le 17/05/2020

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Ville de Belgique (Brabant), au S. de Bruxelles, sur la lisière méridionale de la forêt de Soignes. C'est là que Napoléon fut définitivement vaincu par les Alliés, le 18 juin 1815. La reprise de la guerre (après le retour de l'île d'Elbe) étant inévitable, Napoléon décida de prendre l'offensive et de battre en Belgique les Anglais de Wellington et les Prussiens de Blücher, avant que les Autrichiens et les Russes n'aient eu le temps de les rejoindre. Le 15 juin, avec une armée de 128 000 hommes, il franchit la Sambre, avec le plan de séparer les deux armées ennemies, de rejeter les Anglais à la mer et les Prussiens sur le Rhin. Le 16 juin, les Prussiens furent battus à Ligny, mais non anéantis, et ils se retirèrent en ordre ; Ney, envoyé contre les Anglais et croyant n'avoir affaire qu'à une avant-garde, se trouva en face du gros des troupes de Wellington, qu'il ne put déloger des Quatre-Bras (à l'intersection des routes de Charleroi à Bruxelles et de Nivelles à Namur). Dès ce moment, Napoléon ne montrait plus la même activité, la même promptitude de décision qu'autrefois. Au lieu de se jeter sur l'armée de Wellington, qui faisait mouvement vers le Nord, il lui laissa le temps de s'installer sur le plateau du Mont-Saint-Jean (au S. de Waterloo), position déjà connue et soigneusement étudiée par le général anglais ; en outre, il ne s'informa pas de la direction de la retraite des Prussiens battus à Ligny et c'est avec quatorze heures de retard qu'il lança Grouchy à leur poursuite, à la tête de 33 000 hommes, gardant avec lui environ 70 000 hommes. Ayant laissé ainsi perdre un temps précieux dans la journée du 17 juin, Napoléon arriva vers 6 heures du soir à la Belle-Alliance, ferme distante de 3 km du Mont-Saint-Jean, où se retranchait déjà l'armée anglaise. Wellington avait opéré sa retraite sans être sérieusement inquiété et il avait averti Blücher, par un officier de liaison prussien, de l'endroit où il s'apprêtait à livrer bataille. La bataille commença le 18, à 11 h 30. Pendant toute la journée, par des assauts furieux de cavalerie (Drouet d'Erlon, Milhaut, Lefebvre-Desnouettes, Kellermann), les Français tentèrent vainement de rompre la gauche, puis le centre de l'armée anglaise. Vers 1 heure de l'après-midi, l'apparition dans le lointain du corps de cavalerie prussien de Bülow (environ 30 000 hommes) avait obligé Napoléon à modifier son plan primitif d'attaque sur la gauche ennemie, les 70 000 Français devant désormais faire face à 100 000 ennemis. À partir de 16 heures, Ney fut chargé de mener l'attaque au centre, contre la Haie-Sainte, qui fut emportée. Croyant à une retraite des Anglais, Ney fit alors donner sa meilleure cavalerie, mais, malgré les charges répétées, les carrés de Wellington restèrent inébranlables. De plus, dès 16 h 30, les Prussiens attaquaient en force la droite française, défendue par Lobau, qui était contrainte de reculer peu à peu. S'obstinant désespérément contre le centre de l'armée anglaise, Napoléon fit donner encore, vers 17 heures, une partie de la cavalerie de la garde et le corps de cavalerie de Kellermann. Ces assauts ayant été encore repoussés, après une mêlée effroyable de deux heures, l'Empereur tenta, vers 19 heures, un ultime effort en lançant la vieille garde et toutes les troupes encore disponibles contre le Mont-Saint-Jean.  Mais la cavalerie prussienne de Zieten, faisant irruption du N.-E., chargea de flanc ces troupes, qui avaient vainement attendu l'arrivée de Grouchy et qui étaient profondément démoralisées par la vue des Prussiens et les assauts stériles de tout l'après-midi. Le recul de la vieille garde provoqua la débandade de l'armée, poursuivie par les charges sauvages de la cavalerie de Blücher. Seuls, deux bataillons du 1er régiment de grenadiers de la garde formèrent les carrés et opposèrent une résistance farouche qui préserva l'armée française de l'anéantissement (l'un de ces carrés était commandé par Cambronne). Napoléon, après avoir laissé le commandement à Jérôme Bonaparte, se hâtait vers Paris, où il espérait obtenir des Chambres des pouvoirs extraordinaires. Le lendemain 19, Wellington rédigea de son quartier général de Waterloo le bulletin de la bataille qui devait conserver ce nom. La journée avait coûté aux Français plus de 40 000 hommes, aux Anglais 15 000 hommes, aux Prussiens 7 000 hommes. Elle provoqua la chute définitive de Napoléon.

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