WARREN BEATTY

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial WARREN BEATTY NOTICE BIOGRAPHIQUE Lorsque Warren naquit à Richmond (Virgi­ nie), le 30 mars 1937.

près de trois ans après sa sœur Shirley.

née le 24 avril 1934.

au même endroit, son nom n'avait qu'un "T "· Warren Beaty se contenta d'un "t., supplémentaire pour son nom d'acteur alors que sa sœur devint célèbre sous celui de Shirley Mac Laine.

Fils et fille d'une professeur d'art dramatique.

les petits Beaty firent leurs débuts très tôt sur les planches dans des spectacles montés par leur mère.

Warren, quant à lui.

poursuivit ses études à la North western University School of Speech.

A la sortie de l'université, il travailla quelque temps dans le bâtiment.

comme ouvrier, avant de" monter., à New York pour y fréquenter le cours d' Art dramatique de Stella Adler.

Après des rôles modestes, à la télévision new­ yorkaise et dans des théâtres de banlieue.

c'est en 1959, la consécration à Broadway où il joue la pièce de William Inge "A loss of roses"· Dramaturge et scénariste célèbre, W.

Inge fut sans doute à l'origine de la carrière cinémato­ graphique de W.

Beatty.

C'est lui, en effet.

qui écrivit et produisit le premier film du jeune comédien.

LA FIÈVRE DANS LE SANG.

Débuts prometteurs puisque certains criti­ ques qualifièrent W.

Beatty de "nouveau James Dean"· Mais.

curieusement.

sa carrière ne suivit pas la courbe ascendante que d'aucuns lui prédisaient.

Elle emprunta plutôt des voies souvent inattendues.

tel ce personnage étrange de comique de cabaret.

dans MICKEY ONE, qui définit assez bien ce qui apparaîtra bientôt.

de la part de son interprète.

comme une volonté permanente d'anti-conformisme.

à l'écran comme dans la vie.

Avec BONNIE ET CLYDE.

Beatty devient producteur.

Son personnage de petit gangster hystérique et impuissant répondait visiblement à son souci de ne pas apparaître à l'écran dans les rôles de Don Juan auxquels son physique de play-boy semblait le vouer et qu'il vivait d'ail­ leurs, dans la réalité.

avec pour partenaires, les plus belles des stars hollywoodiennes.

Cette première expérience, réussie.

dans la production, l'encouragea à récidiver avec SHAMPOO, dont il co-écrivit également le scé­ nario.

Une nouvelle étape est franchie avec LE CIEL PEUT ATTENDRE: producteur, co­ scénariste et interprète de ce film.

Beatty en est aussi le réalisateur, en collaboration avec Buck Henry.

Critiqué pour ses tapageuses aventures senti­ mentales et sa façon pour le moins fantasque de mener sa carrière; engagé politiquement - il soutiendra les plus "à gauche., des candidats aux élections présidentielles, George McGo­ vern et Gary Hart - et très virulent à l'égard d'un cinéma trop soumis.

selon lui, aux seules lois du profit.

W.

Beatty, en dépit ou à cause de son charisme, suscite autant d'antipathie que d'admiration.

REDS, en 1981 est un triomphe -trois Oscars dont celui de la mise en scène - pour un acteur/auteur que d'aucuns soupçon­ nent de nourrir l'ambition d'être un jour - et pourquoi pas lui? - président des États-Unis.

FILMOGRAPHIE 1961 LA FIÈVRE DANS LE SANG (Splendor ln The Grass-Elia Kazan) @.

LE VISAGE DU PLAISIR (The Roman Spring of Mrs Stone-Jose Quintero).

1962 L'ANGE DE LA VIOLENCE (Ali Fa/! Down, John Frankenheimer).

1964 LILITH (Lilith-Robert Rossen)@ 1965 MICKEY ONE (Mickey One-Arthur Penn).

1966 PROMISE HER ANYTHING (Arthur Hi/Ier) - LE GENTLEMAN DE LON­ DRES (Kaleidoscope.

Jack Smight).

1967 BONNIE ET CLYDE (Bonnie and Clyde, Arthur Penn).

© 1970 1971 1974 1975 1978 1981 1986 LAS VEGAS ...

UN COUPLE (The On/y Game ln Town-George Stevens).

JOHN MAC CABE (Mac Cabe And Mrs Miller-Robert Altman) - DOLLARS (Dollars, Richard Brooks).

A CAUSE D'UN ASSASSINAT (The ~ Para/fax View-Alan J.

Pakula).

~ SHAMPOO (Shampoo-Hal Ashby) -LA ,,, BONNE FORTUNE (The Fortune, Mike ·~ Nichols).

~ LE CIEL PEUT ATTENDRE (Heaven ,,, Can Wait-Warren Beatty, Buck Henry).

~ REDS (Reds, Warren Beatty).@ E BLIND CAMEL (Elaine May).

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