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Walter Richard SICKERT:L'HÔTEL ROYAL, A DIEPPE.

Publié le 17/05/2020

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« Walter Richard SICKERT L'HÔTEL ROYAL, A DIEPPE Un luxueux hôtel du bord de mer pavoisé pour le quatorze juillet se détache sur un ciel mauve.

Une élégante passe avec un enfant.

Walter Sickert, en quelques traits précis, nous offre une image saisissante d'un certain art de vivre à la fin du xrx e siècle.

Dieppe était un lieu de villégiature facilement accessible pour les Anglais.

Une route rapide reliait aussi ce port à Paris.

Si bien que la petite ville devint au XIX • siècle une station balnéaire très prisée des amateurs de bains de mer et de mondanités , d' un côté de la Manche comme de l'autre .

L'Hôtel Royal avait été construit en 1830.

Sickert , qui fit de très fréquents sé[ours à Dieppe , s'y était même installé à demeure pendant quelques années après sa rupture avec sa femme.

Il vivait alors en concubinage notoire avec ...

une marchande de poissons! L 'ŒUVRE Sickert a laissé de no(Tlbreux tableaux repré ­ sentant l'Hôtel Royal.

Emile Blanche a racon ­ té les circonstances rocambolesques dans Sickert s'est intéressé à tous les aspects de la vie estivale à Dieppe.

Au début du siecle, les bains de mer commençaient à être très populaires .

Walter Richard SICKERT 1860-1942 • L'Hôtel Royal, à Dieppe • Huile sur toile 50cmx61cm • Signé en bas, à droite • Peint en 1894 • Localisation : collection particulière lesquelles ce tableau a été pein t: «Un 14 juillet, sur les pelouses pavoisées pour la fête nationale, j'écartais Sickert des voyous qui se moquaient de sa peinture.

Après une jour­ née torride, il s'attardait devant l'Hôtel Royal d'antan , d'un gris verdâtre sous le ciel où la lune s'indiquait par un anneau rose dans la brume violette .

Des tourlourous en pantalon rouge et guêtres blanches se baladaient avec des filles en jupes claires.

Sickert notait les valeurs sur un carnet, le crépuscule ne lui permettant pas de les rendre sur la toile.

» LE TABLEAU «L'hôtel de Dieppe a marqué mon talent de son empreinte .

Peut-être qu'après tout je ne suis qu'un peintre de rectangles.

» Par cette remarque, Sickert veut nous dire que le sujet de cette toile dépasse le cadre purement anecdotique.

L'artiste s'intéresse aux formes géométriques qu'il a sous les yeux.

Celles-ci occupent sur toute sa largeur le centre du tableau .

Pour en corriger la froideur, il place au pre­ mier plan deux figures, qu' il peint en couleurs claires.

Le reste de l'œuvre baigne dans une ambiance crépusculaire, presque irréaliste .

LA COTE Les toiles de Sickert sont encore très abordables.

On trouve des huiles à moins de 40000 FF (7300 dollars).

Un Port de Dieppe datant de 1900 a été vendu 116 200 FF (21 000 dollars). »

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