Voyage au Centre de la Terre

« Jules Verne né en 1828 à Nantes et il est mort en 1905 à Paris. Il est un écrivain Français considéré comme le père de la science fiction, de romans d’aventures évoquant les progrès scientifiques du 19e siècle au travers de voyages extraordinaires où l’impossible devenait possible. Il avait le génie de rendre vraisemblable ce qui ne l’était pas. Jules Verne évoque principalement l’électricité, la grande découvert comme le téléphone, le télégraphe et les machine à vapeur avec le chemin de fer. Il parle aussi des sous-marin (guerre de Cessetion) et la conquête du ciel qui pointait son nez. Le roman d’aventure : Voyage au centre de la Terre, paru en 1864, commence avec la découverte d’un manuscrit de Arne Saknussemm qui indique un passage au centre de la Terre.

Le professeur Lidenbrock et son neveu Axel font un long voyage pour entrer par un volcan islandais éteint, le Sneffels, qui donne l’accès à ce passage découvert. Le roman est un mélange de données scientifiques et d'aventure très représentatif de ce que Verne publie par la suite.

L'introduction du roman reflète l'engouement d'alors pour une science jeune, la cryptologia ( journal de cryptologie publié depuis janvier 1977 qui parle de différents aspects de la cryptologie) .

La suite enchaîne sur une description de l'Islande de la fin du XIXe siècle, puis sur une vaste introduction à deux autres sciences en plein essor, la paléontologie et la géologie. Nous allons nous demander : En quoi ce passage marque le début du voyage au centre de la Terre ? Pour cela, nous verrons que l’extrait se structure autour de deux mouvements : I.

La préparation de l’exploration (l.

1 à 20) II.

Et un spectacle impressionnant (l.

21 à la fin) I.

Tout d’abord le début de l’extrait étudié nous montre le carnet d’ Axel, c’est toutes les données scientifiques inscrites dans cette introduction, qui nous donne l’impression du réalisme.

Nous avons un complément circonstanciel de temps « Lundi 1er juillet » (l.1) et l’heure « Chronomètre : 8 h 17 m.

du matin » (l.2).

Puis des donnés météorologique ce qui appuie l’impression du réel.

On peut remarquer l’enthousiasme (l.7) du professeur pour cette aventure.

Le professeur apparaît à la tête d’une exploration sérieuse, préparée et réfléchie en témoigne le rythme binaire : « mon oncle prit d’une main l’appareil de Ruhmkorff suspendu à son cou ; de l’autre, il mit en communication le courant électrique avec le serpentin de la lanterne » (l 10-11) Il nous faut noter que la référence à l’appareil de Ruhmkorff, un ingénieur allemand du XIXème siècle, concourt à la vraisemblance du passage.

C’est l’électricité, invention récente lorsque Jules Verne écrit Voyage au centre de la Terre, qui rend possible l’exploration de la grotte.

L’adjectif mélioratif : « ingénieuse » (l 13) montre l’admiration du narrateur mais également de l’auteur pour cette avancée scientifique. L’intervention au discours direct du professeur : « En route ! » (l 16) semble, enfin, lancer l’expédition.

Puis la ligne 20 nous montre l’incertitude que a Axel pour cette expédition car il dit : « ce ciel de l’Islande que je ne devais plus revoir.

» comme si cette aventure ne peut finir que par la mort donc il fait ces adieux à cette lumière naturelle.. »