Voltaire, vers 1740, définissait le roman : « la production d'un esprit faible, décrivant avec facilité des choses indignes d'être lues par un esprit sérieux ». Qu'en pensez-vous ?
Publié le 10/06/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Voltaire, vers 1740, définissait le roman : « la production d'un esprit faible, décrivant avec facilité des choses indignes d'être lues par un esprit sérieux ». Qu'en pensez-vous ?. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
«
Le Roman
Un genre faclle ou sérieux ?
Voltaire, vers 1740, définissait le roman : « la production d'un
esprit
faible, décrivant avec facilité des choses indignes d' itre lues
par un esprit sérieux».
Qu 'en pensez-vous ?
Nous avons invité ceux qui parmi vous sont amateurs de romans à
commenter ce jugement sévère ...
Nous voulons attirer voire attention sur la date :
- en écrivant Zadig, Candide,
etc.
après 1745, Voltaire n'a pas changé
d'avis, puisqu'il s'agit de "contes" (''Contes philosophiques'', c'est
à-dire fiction
avec prétentions philosophiques) ;
-attention aux anachronismes : si vous voulez appliquer le jugement
à des romanciers postérieurs, faites-le sans dire que Voltaire "pen
sait
à X ou Y" ...
Même Rousseau a publié ses romans après 1750.
• Cette précaution relative à la date et la chronologie sera indispen
sable pour tous vos commentaires de textes ...
(pensez-y aussi
lorsqu'il s'agit
d'institutions politiques ou de réformes administra
tives ...
);
-pensez pluttJt aux exemples qu'il avait sous les yeux : surtout les
romans "précieux"
du xvme siècle.
Il est tout de même injuste pour
la ''Princesse de Clèves" (un roman court 1), pour Lesage.
Marivaux
et Montesquieu (qui, à propos des "Lettres Persanes" s'est vu accu
ser
de "frivolité").
Finalement,
il serait intéressant de pouvoir défendre, ou au moins pré•
senter objectivement, les romanciers contemporains qui ne donnent pas
dans la "facilité", et abusent peut-être un peu d'un "sérieux" que le public
n'apprécie pas toujours
!.
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