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VOLTAIRE ET ROUSSEAU : entre haine et amour !

Publié le 09/12/2021

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Ils ont d'abord été en bons termes. En 1755, Rousseau envoie son Discours sur l'inégalité à Voltaire, qui le remercie avec une courtoisie légèrement ironique. Rousseau répond à Voltaire en précisant son point de vue. Il le fait sans acrimonie. Mais lorsqu'il reçoit le Poème sur le désastre de Lisbonne, il adresse à Voltaire une nouvelle lettre, beaucoup plus vive, pour justifier la position de l'optimisme. Voltaire se contente de lui en accuser réception en quelques mots.

« VOLTAIRE ET ROUSSEAU Ils ont d'abord été en bons termes.

En 1755, Rousseau envoie son Discours sur l'inégalité à Voltaire, qui le remercieavec une courtoisie légèrement ironique.

Rousseau répond à Voltaire en précisant son point de vue.

Il le fait sansacrimonie.

Mais lorsqu'il reçoit le Poème sur le désastre de Lisbonne, il adresse à Voltaire une nouvelle lettre,beaucoup plus vive, pour justifier la position de l'optimisme.

Voltaire se contente de lui en accuser réception enquelques mots.Les rapports entre les deux écrivains ne tardent pas à se gâter.

L'installation de Voltaire aux Délices, en territoiregenevois, porte ombrage à Rousseau.

L'article Genève, paru en 1757 dans l'Encyclopédie, lui paraît viser à traversl'austérité genevoise ses propres conceptions morales.

Il ne doute pas que Voltaire ne soit l'inspirateur de l'article.Autant de raisons pour riposter.

Il le fait dans sa Lettre à d'Alembert sur les spectacles.

A partir de ce moment,Voltaire le considère comme un transfuge de la philosophie.

La publication de Candide achève d'indisposer Rousseau.Il écrit à Voltaire, en 1760, une lettre qui consacre leur rupture.Après la publication d'Émile, Voltaire offre à Rousseau persécuté un asile que celui-ci n'accepte pas.

Il ne croit pas àla sincérité de Voltaire.

Il le soupçonne d'avoir provoqué les rigueurs des magistrats genevois contre son livre.

Il leprend à partie dans ses Lettres de la montagne.

Alors Voltaire perd patience.

Dans un pamphlet anonyme, il ledénonce comme un « vil, séditieux », digne de la peine capitale.

Ailleurs, il parle de lui comme du « plus méchantcoquin qui ait jamais déshonoré la littérature », il le traite de « sombre énergumène ».

Il pouvait avoir des raisonsvalables de ne pas aimer Rousseau.

Mais dans la circonstance, il manqua de charité envers un homme qu'il savaittraqué, malheureux et sans défense. RAYONNEMENT DE VOLTAIRE Voltaire a exercé sur la pensée et la de son temps une suprématie incontestée.

Cependant jusque vers 1750, il estsurtout admiré pour son oeuvre depoète et de dramaturge.

Dans le domaine de pensée, la première place est tenue par Montesquieu.

C'est après 1750qu'il s'impose comme philosophe.

Sa popularité dès lors ne cesse de croître.

Prodigieusement actif, d'une intelligencerapide et sûre, il possède un sens aigu de l'actualité, Bien qu'il soit resté vingt-huit ans éloigné de Paris, il règle lesmouvements de l'opinion par ses innombrables publications, par les campagnes retentissantes qu'il dirige.

A Ferney, ilest entouré d'une véritable cour.

Ses fidèles lui vouent une admiration qui touche à l'idolâtrie.Il est en relations épistolaires avec tout ce que l'Europe compte de gens distingués : souverains, hommes politiques,philosophes, écrivains, savants, artistes, au total plus de sept cents personnes, sans compter ses correspondantsoccasionnels.

Il n'est pas rare qu'il écrive vingt lettres par jour.

De cette énorme correspondance il nous resteenviron dix mille lettres.

Elles sont d'une grande variété, traversées quelquefois de sentiments vifs, mais toujoursrédigées avec un tact exquis, une aisance parfaite, le souci de plaire et de convaincre.

Elles ont entretenu auprèsde l'élite cultivée le prestige de cet homme exceptionnel.. »

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