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Voltaire

Publié le 09/12/2021

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Voltaire Cet homme qu'on ne pouvait faire taire (1694-1778). François Marie Arouet, fils d'un notaire au Châtelet, fut un homme multiple, à la vie intense. Brillant élève des jésuites, le plus jeune poète et libertin de France sous la Régence, il est, par deux fois, emprisonné à la Bastille, en 1717 et en 1725. Parisien, il est, la plupart du temps, forcé de s'éloigner de Paris. De 1726 à 1729, il séjourne en Angleterre. Pendant dix ans (1734-1744), il est réfugié à Cirey, en Lorraine, chez Mme du Châtelet, puis l'hôte de Frédéric II à Berlin (1750-1753). Quand il s'installe enfin chez lui, pour les vingt dernières années de sa vie, c'est, prudemment, à deux pas de la Suisse. Parfois mondain et courtisan, protégé de Mme de Pompadour, historiographe du roi et académicien (1746), il reste frondeur et rebelle. Il mène de front une gigantesque activité littéraire et amasse, par d'habiles spéculations financières, une fortune considérable. A l'occasion cruel, il sait se montrer philanthrope, grand bourgeois et philosophe combattant; il sera un bon seigneur qui enrichit son village du pays de Gex par la création de fabriques de montres et de bas de soie.

« Voltaire Cet homme qu'on ne pouvait faire taire (1694-1778).

François Marie Arouet, fils d'un notaire au Châtelet, fut unhomme multiple, à la vie intense.

Brillant élève des jésuites, le plus jeune poète et libertin de France sous laRégence, il est, par deux fois, emprisonné à la Bastille, en 1717 et en 1725.

Parisien, il est, la plupart du temps,forcé de s'éloigner de Paris.

De 1726 à 1729, il séjourne en Angleterre.

Pendant dix ans (1734-1744), il est réfugié àCirey, en Lorraine, chez Mme du Châtelet, puis l'hôte de Frédéric II à Berlin (1750-1753).

Quand il s'installe enfinchez lui, pour les vingt dernières années de sa vie, c'est, prudemment, à deux pas de la Suisse.

Parfois mondain etcourtisan, protégé de Mme de Pompadour, historiographe du roi et académicien (1746), il reste frondeur et rebelle.

Ilmène de front une gigantesque activité littéraire et amasse, par d'habiles spéculations financières, une fortuneconsidérable.

A l'occasion cruel, il sait se montrer philanthrope, grand bourgeois et philosophe combattant; il sera unbon seigneur qui enrichit son village du pays de Gex par la création de fabriques de montres et de bas de soie.

Enfin,il termine sa vie, révéré par toute l'Europe pensante, comme le «roi-Voltaire», le «patriarche» que l'on vient saluer àFerney.

Et il meurt, après avoir été couronné par une foule enthousiaste lors de son retour à Paris, en 1778, pour lareprise de sa pièce Irène, à la Comédie-Française.

Son œuvre est énorme.

Peu d'écrivains ont été aussi féconds.

Ila abordé tous les genres: théâtre, roman, poésie, essai, histoire, conte, nouvelle, épigramme, pamphlet,correspondance (10000 lettres), dans un style clair, vif, mordant, dans le français le plus pur.

Tout lui est prétexteà exposer sa philosophie.

Il le fait particulièrement dans les Lettres sur les Anglais (1734), le Traité de la toléranceet le Dictionnaire philosophique (1764).En politique, anglomane à la mode, il est partisan d'une monarchie constitutionnelle, libérale, utilitaire, efficace.

Enreligion, ennemi du cléricalisme, du fanatisme, de la superstition, c'est un rationaliste teinté de déisme.

Sa morales'apparente à l'humanisme.

Elle exige justice, liberté, tolérance.

Par la plume et l'action, Voltaire prend la défensedes victimes de l'arbitraire: Calas (1762), Sirven (1764), Lally-Tollendal (1766).

Il conseille à d'Alembert: «Marche enricanant sur le chemin de la vérité.» Pour lui, l'important est de ne pas être dupe et, en premier lieu, de soi-même.Le doute et la moquerie vous y aident.

L'esprit voltairien est une morale de l'ironie.

On la trouve, éclatante, dansMicromégas (1752) et Candide (1759).

Les idées de Voltaire sont dans l'air du temps; elles reflètent l'esprit nouveaudont il est le porte-drapeau.

Sa voix haute, son génie ont contribué à cette révolution des esprits qui a caractériséle «siècle des lumières».. »

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