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Victor-Emmanuel II (1820-1878)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Victor-Emmanuel II. Ce document contient 217 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.   Roi de Sardaigne, puis d’Italie, né à Turin en 1820, mort à Rome en 1878. Il succéda à son père Charles-Albert en 1849, après la défaite de Novare. Il négocia alors la paix avec les Autrichiens, rentra à Turin et annonça le maintien de la Constitution libérale de son père. Il réorganisa l’armée, entreprit une série de réformes avec Cavour et prépara l’unification de l’Italie, dont il fut proclamé roi en 1861. Ce royaume comprenait alors la Lombardie (acquise en 1859) ; la Toscane, Parme, Modène et Bologne, à la suite d’un soulèvement des régions centrales; les Deux-Siciles, la Marche et l’Ombrie, soumises après l’expédition de Garibaldi ; Rome enfin, où il fit son entrée avec ses troupes en septembre 1870. Il fut à l’origine de la Triple Alliance. Il avait épousé Adélaïde d’Autriche dont il eut cinq enfants. Son fils aîné, Humbert, lui succéda.

« Victor-Emmanuel II 1820-1878 Héritier à sa naissance du royaume de Piémont-Sardaigne, il finira comme souverain de l'Italie unifiée : pour cela, il a prof té non seulement du temps (lui aussi galantuomo ), mais surtout des services d'un des grands hommes d'État du siècle, le comte de Cavour.

Roi depuis 1849 par suite de l'abdication de Charles-Albert, après s'être vaillamment battu l'année précédente à Goito, Victor-Emmannuel commence par s'effrayer des visées de Cavour devenu après d'Azeglio son ministre, ii hésite à envisager de nouvelles hostilités contre l'Autriche, puis laisse faire Cavour.

Et, après une participation téméraire à la guerre de Crimée (1855), ce sera l'alliance française et le processus de l'indépendance : conquête de la Lombardie (1859), annexion de la Toscane et des Etats d'Émilie en échange de la cession de la Savoie et de Nice à la France (1860), puis, par un tour de passe-passe admirablement ourdi par Cavour aux dépens de Garibaldi, reprise de l'ancien royaume des Deux-Siciles (1851). Proclamé roi d'Italie, il ne manque au royaume que la Vénétie et les États pontificaux : Victor-Emmanuel, qui a enfin compris la leçon de Cavour, entre en guerre aux côtés de la Prusse contre l'Autriche et Sadowa lui vaut la Vénétie (1866), puis il profite de la chute du Second Empire, dernier protecteur des papes, pour entrer dans Rome (1870).. »

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