VERCINGETORIX
Publié le 23/05/2020
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VERCINGETORIX
(vers 72-46 avant J.-C.)
Chef gaulois.
Il est issu d’un des peuples les plus puissants, les Arvernes,
occupant le Massif central, l’est du Rhône, le nord-est de la Gaule.
En 52
av.
J.-C., Vercingétorix prend la tête d’un soulèvement né dans les
régions du centre de la France, étendu à l’Armorique et attisé par les
druides .
Surmontant leurs divisions endémiques, de nombreuses tribus,
momentanément soumises par César (campagnes de 58 à 53 av.
J.-C.),
proclament une véritable guerre de libération.
Arvernes, Carnutes,
Lémoriques, Cadurques, Bituriges, etc.
se regroupent autour de
Vercingétorix et lui confient le commandement des armées.
Loin du
portrait partial que fit de lui son adversaire, Jules César, ce jeune chef de
vingt ans n’est pas qu’un cavalier impulsif.
Désintéressé, animé par un
sincère amour de la liberté, c’est un homme de guerre audacieux, prompt
à l’action mais prudent, un habile tacticien, un organisateur né.
Pour
rallier à ses troupes les hésitants, il n’hésite pas à prendre des otages dans
les cités, leur imposant une discipline de fer.
Des révoltes sporadiques et
locales contre les occupants romains, il réussit à susciter une insurrection
générale et, pour la première fois en Gaule, à faire naître un réel
mouvement d’unité nationale.
Grâce à Vercingétorix, la guerre va
changer de visage.
Profitant de l’absence de César, retenu par des
problèmes de politique intérieure en Italie, se sachant faible face au mur
des légions romaines, il engage les Gaulois dans une entreprise de
guérilla.
Il impose aussitôt une stratégie, celle de la terre brûlée, autour de l’armée
romaine pour l’affamer.
Qui plus est, il se refuse à livrer bataille.
César
réagit vite.
Il franchit les Cévennes enneigées, parvient à prendre la
capitale des Bituriges qui n’a pas été détruite (Bourges), puis marche sur
Gergovie, la capitale des Arvernes.
L’échec que subit César en juin 52
av.
J.-C.
renforce encore le rôle de Vercingétorix et son autorité, puisque
les plus anciens alliés de Rome, les Eduens, se rallient à lui.
César réagit
immédiatement et, après avoir écrasé la cavalerie gauloise près de Dijon,
il contraint Vercingétorix à se retirer dans la citadelle d’Alésia.
Les
Romains l’entourent de postes répartis de telle sorte que ni les armées
que Vercingétorix appelle en renfort, ni les sorties tentées par les.
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