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Une charogne lecture linéaire, Baudelaire Les Fleurs du mal

Publié le 15/06/2021

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« « Une Charogne », Baudelaire Les Fleurs du mal, 1857 « Spleen et Idéal » Intro : celle de la prof Résumé : Ce poème décrit la promenade d’un couple interrompue par une vision d’horreur : l’apparition d’un cadavre en décomposition.

Ici, c’est la charogne et non la femme aimée qui se place au centre du poème. Problématique : De quelle manière Baudelaire parvient-il à transformer l’informe en objet transfiguré ? Parcours de lecture : Des vers 1 à 12 : Une rencontre surprenante Des vers 13 à 36 : Une résurrection artistique Des vers 37 à 48 : Une prophétie cruelle I/ Des vers 1 à 12 : Une rencontre surprenante Baudelaire débute son poème par une rencontre surprenante.

D’emblée, nous pouvons constater un titre qui interpelle « une Charogne ».

En effet, il renvoie à un thème apoétique (étranger à la poétique) - L’impératif au vers 1 « Rappelez-vous » = invitation au souvenir + adresse intime - Le verbe « vîmes » au passé simple souligne la nostalgie de la vision. - L’apposition « mon âme » renvoie à une discussion personnelle, intérieure. - Le groupe nominal « beau matin d’été » = cadre propice, parfait pour une balade amoureuse - Les allitérations en [S] présentes dans les termes « ce » « si » au vers 2 apportent douceur et intimité au cadre - Le complément circonstanciel de lieu « au détour d’un sentier » illustre l’idée du détour, une idée inhabituelle - La césure à l’hémistiche « au détour d’un sentier // une charogne infâme » (6//6) met en avant que le sentier guide le lecteur qui tourne le regard - L’adjectif « infâme » dans le GN « une charogne infâme » amplifie la vision terrible, difficile à tolérer. - L’antithèse « lit semé de cailloux » souligne une idée d’inconfort, la charogne gâche la balade et met le lecteur dans une position inconfortable. - Le champ lexical de la luxure composé des termes « jambes en l’air » « femme lubrique » « brûlante » « suant les poisons » fait de la charogne une femme aux allures érotiques - Les adjectifs « lubrique » et « brûlante » doublés de « nonchalante » et «cynique » représentent une femme sans gêne qui se transforme en prostituée manifestant une idée de désir pressant dérangeant. - Le nom commun « ventre » désigne l’ouverture du sexe féminin définit par le groupe adjectival « plein d’exhalaisons » renforçant l’idée de puanteur des parties intimes de la femme. - L’allégorie « Nature » au vers 11 illustre sa toute-puissance divine - Les antithèses entre l’imparfait « rayonnait » et le nom commun « pourriture » dévoilent la Toute-puissance éternelle.

La création perdure alors que la créature se désagrège, se décompose. - L’expression culinaire « cuire à point » au vers 10 transforme la charogne en un vulgaire morceau de viande - L’exagération « au centuple » met en avant le processus avancé de décomposition Ces trois premières strophes ramènent le lecteur aux images d’une balade amoureuse surprenante avec la rencontre d’une femme qui est désérotisée et désintégrée.

II/ Des vers 13 à 36 : Une résurrection artistique 1. »

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