Databac

une charogne analyse

Publié le 06/06/2022

Extrait du document

« UNE CHAROGNE- LA POESIE Au XIXème siècle Baudelaire était considéré comme le père de l'alchimie.

Pour lui, c'est au poète d'apporter à la vie grandeur et beauté.

Et symboliquement, l'alchimie poétique consistait à rendre au monde matériel sa perfection perdue en y faisant resplendir la beauté et la spiritualité. Charles Baudelaire a écrit un recueil poétique Les Fleurs de mal qui est paru en 1857.C’est un recueil de poésie divise en 6 sections.

Celle qui nous intéressera est la section spleen et idéal parce qu’on y retrouve le poème de La Charogne.

Il a essayé de rendre quelque chose de laid beau : un passage de la boue a l’or. Dans ce recueil, l’alchimiste transforme la boue en or ou le contraire, montrant que l’alchimie poétique permet de donner un point de vue différent sur la boue.

Ce qui a été troublant dans sa poésie est ce qui a été cite lors du procès : notamment le fait que Baudelaire représentait le mal sans chercher à le dénoncer et ça pour l’époque c’était difficile à comprendre. L’extrait étudie est le poème « La Charogne », une illustration éclatante de cette idée de représenter le mal.

Le sujet est totalement déroutant, il s’agit d’un corps en décomposition que Baudelaire transforme en objet poétique inoubliable dans l’histoire de la littérature. LECTURE En quoi Baudelaire réalise-t-il une alchimie poétique tout en réaffirmant le pouvoir de l’art ? On distingue 2 parties : les strophes 1 à 5 le récit d’un souvenir, d’une vision répugnante : c’est la description de la Charogne, par la suite les strophes 6 et 7 marquent un changement de regard sur cette charogne et une perspective plus artistique. Tout d’abord la première partie est du vers 1 à 20, le poète nous parle d’un souvenir et d’une vision répugnante de la Charogne.

Le titre « une charogne » est provocatrice car on sait qu’une charogne est un être en décomposition dans la nature.

Il est provocateur et désagréable de plus du mystère lie à l’article indéfini « une ». PARTIE 1 (5 strophes) 1ER QUATRAIN Le poème évoque dès le départ l’idée qu’il s’agit d’un souvenir avec cette invitation lancée à la deuxième personne du pluriel « Rappelez-vous ».

La subordonnée relative qui suit « que nous vîmes, mon âme » donne l’impression d’une découverte brutale car elle est au passé simple et qu’elle s’accompagne d’un CCL « au détour d’un sentier » mettant en scène un effet de surprise.

C’est une description que veut nous faire parvenir Baudelaire. Si le début de cette strophe connote l’amour, la douceur « beau matin d’été » « l’intensif » »si doux, la fin est comme la découverte brutale puisqu’il s’agit. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles