Databac

Turin (ville)

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Turin (ville) Ce document contient 540 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 10avril1968 Série D-24 Fiche No 2331 Turin 1.

Turin, ancienne capitale du Piémont, plus d'un million d'habitants, est une des grandes villes italiennes et un des centres industriels les plus importants d'Europe, grâce surtout à son industrie automobile.

Sa position géographique au pied des Alpes, sur le Pô, à 140 kilomètres de Milan et à 150 kilomètres de la mer, en fait un nœud de communications entre la péninsule et la France.

Sa situation de « capitale des Alpes" lui vaut un riche passé historique: Annibal, Charlemagne, Frédéric Barbe­ rousse, Napoléon ont traversé la vallée de Suse qui commande ses routes.

2.

Les origines de Turin remontent à deux mille ans.

Colonie romaine, conquise, à partir de 1251, par les ducs de Savoie, la ville est plus d'une fois l'enjeu des luttes entre ces derniers et les Français.

François Il l'incorpore à la France de 1536 à 1562.

En 1640, après cinq mois de siège, la ville est reprise par les Français; le second siège, en 1706, la voit rejeter les troupes de Louis XIV.

Chef-lieu du « département du Pô" en 1800, Turin reprend, à la chute de Napoléon, son rang de capitale du Piémont, résidence de la maison de Savoie depuis 1720.

3.

Pendant les XVII• et XVIII• siècles, Turin joue le rôle de plaque tournante dans la complexe politique italienne des ducs (et ensuite des rois) de Savoie.

Elle vit son ère de grandeur, entre 1830 et 1861, quand elle devient la promotrice de la libération et de l'unification italienne.

Sous le règne de Victor Emmanuel Il, son premier ministre, le Piémontais Cavour, conclut avec Napoléon Ill l'alliance franco-piémontaise qui, en 1859, libère le pays des Autrichiens.

Berceau du «Risorgimento», Turin devient, de 1861 à 1865, la première capitale d'Italie, l'unité de la nation y ayant été proclamée en 1861.

4.

C'est à la dynastie de Savoie que Turin doit son aspect urbain.

A partir du XVI• siècle, la ville se développe selon un plan.

Aussi représente-t-elle un remar­ quable exemple du rationalisme urbanistique des XVIIe et XVIII• siècles.

Avec ses places et avenues spacieuses d'une rigueur géométrique, avec son centre historique que rendent solennel les façades baroques des palais, Turin garde le cachet de vieille aristocratie qui n'est pas déparée par la ceinture des quartiers résidentiels modernes et des faubourgs industriels en expansion continuelle.

5.

L'activité intense de ces faubourgs a fait de Turin la métropole italienne de la mécanique.

C'est ici qu'est née l'industrie automobile d'Italie, représentée par les firmes Fiat (143 000 ouvriers en 1967) et Lancia, et dont sortent les 9/10• de la production nationale.

D'importantes usines de pneus et de carrosserie, mais égale­ ment le textile, la confection comme aussi les vins et la confiserie font la renommée de l'industrie turinoise.

Tout au long de l'année, la ville sert de cadre à d'importantes expositions internationales, comme les Salons de l'automobile, de l'aviation, de la mode.

Ville aux aspects multiformes, Turin, centre culturel aux nombreuses maisons d'éditions et imprimeries, publie le grand quotidien polit1que cc Stampa » (350 000 exem­ plaires) diffusé dans toute l'Italie.

Plusieurs de ses musées sont de rang international, tels le Musée de l'Automobile, le Musée égyptien, deuxième en Europe après Londres.

la Galleria Sabauda, pinacothèque d'Italie la plus riche en œuvres d'écoles étrangères.

1 ~ 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles