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Turenne« Avant sa quatorzième année il commença à porter les armes.

Publié le 17/05/2020

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« Turenne « Avant sa quatorzième année il commença à porter les armes. Des sièges et des combats servirent d'exercice à son enfance, et ses premiers divertissements furent des victoires.

Sous la discipline du prince d'Orange, son oncle maternel, il apprit l'art de la guerre en qualité de simple soldat, et ni l'orgueil, ni la paresse ne l'éloignèrent d'aucun des emplois où la peine et l'obéissance sont attachées.

On le vit, en ce dernier rang de la milice, ne refuser aucune fatigue et ne craindre aucun péril, faire par honneur ce que les autres faisaient par nécessité et ne se distinguer d'eux que par un plus grand attachement au travail et par une plus noble application à tous ses devoirs. Ainsi commençait une vie dont les suites devaient être si glorieuses.

Depuis ce temps, il a vécu pour la gloire et le salut de l'Etat.

Il a rendu tous les services qu'on peut attendre d'un esprit ferme et agissant, quand il se trouve dans un corps robuste et bien constitué.

Il a eu dans la jeunesse toute la prudence d'un âge avancé, et dans un âge avancé toute la vigueur de la jeunesse.

Ses jours ont été pleins, selon les termes de l'Ecriture, et comme il ne perdit pas ses jeunes années dans la mollesse et la volupté, il n'a pas été contraint de passer les derniers dans l'oisiveté et la faiblesse. Quel peuple ennemi de la France n'a pas ressenti les effets de sa valeur et quel endroit de nos frontières n'a pas servi de théâtre à sa gloire ? Il passe les Alpes, et dans les fameuses actions de Casal, de Turin, et de la route de Quiers, il se signale par son courage et par sa prudence.

Il passe des Alpes aux Pyrénées, pour assister à la conquête de deux importantes places, qui mettent une de nos plus belles provinces à l'abri des efforts de l'Espagne.

Il va recueillir au delà du Rhin les débris d'une armée défaite, il prend les villes et contribue au gain des batailles.

Il s'élève ainsi par degrés, et par son seul mérite, au suprême commandement, et fait voir, dans tout le cours de sa vie, ce que peut, pour la défense du royaume, un général d'armée qui s'est rendu digne de commander en obéissant, et qui a joint à la valeur et au génie l'application et l'expérience.

» (Fléchier.). »

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