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Tristan Tzara (1896-1963) Tristan Tzara est le plus célèbre créateur du Dadaïsme.

Publié le 23/05/2020

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TZARA Tristan. Poète français d’origine roumaine. Né le 16 avril 1896 à Moinesti (Roumanie) et mort le 24 décembre 1963 à Paris. Son nom est principalement lié au mouvement Dada, qu’il lance pendant la guerre à Zurich avec quelques amis. Sa trajectoire le met ensuite en relation avec les Surréalistes (Aragon, Breton, Soupault, Eluard) et des peintres comme Modigliani, Picasso et Kandinski. Périodiquement brouillé avec les Surréalistes — et notamment avec Breton — il défend peu à peu une poésie plus militante, et entre en 1937 au secrétariat du Comité pour la défense de la culture espagnole. Sa vie se confond dès lors avec son œuvre poétique et sociale, l’une des plus attachantes de ce siècle: Première Aventure céleste de Monsieur Antipyrine (1916), Vingt-Cinq Poèmes (1918), Cinéma Calendrier du cœur abstrait Maisons (1920), Le Cœur à gaz (1921), Mouchoir de nuages (1924), Monsieur Aa l’antiphilosophe (1916-1924), Lampisteries (1917-1922), Minuits pour géants (1924-1932), Indicateur des chemins de cœur (1928), L'Arbre des voyageurs (1930), L’Homme approximatif (1931), Où boivent les loups (1932), Le Puisatier des regards (1932), Le Désespérante (1932-1933), L’Antitête (1933), Abrégé de la nuit (1934), Les Mutations radieuses (1935-1936), Midis gagnés (1935-1938), La Deuxième Aventure Céleste de Monsieur Antipyrine (1938), Parler seul (1945), Le Poids du monde (1951), La Face intérieure (1953), A haute flamme (1955), Frère bois (1957), La Rose et le chien (1958), à quoi il faut ajouter divers recueils comme Piège en herbe (1930), La Fonte des ans (1931), La Fuite (1947), De Mémoire d’homme (1950), une œuvre théâtrale importante (Théâtre), et des essais comme Les Sept Manifestes Dada (1924), La Dialectique de la poésie (1947) et Le Surréalisme et l'Après-Guerre (1947). Œuvre abondante, donc, mais marquée, à travers ses changements successifs, par une profonde fidélité à l’élan qui a présidé, en 1917, à la création de la revue Dada. « Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de l’organisation sociale... » écrit Tzara dans le Manifeste Dada de 1918. Dada est ce qu’on appellerait aujourd’hui une entreprise de subversion et de contestation radicale de l’ordre existant : en ce sens, explique Tzara, ce n’est pas — et ce sera là l’origine des heurts avec les Surréalistes — un nouveau mouvement littéraire. « Dada n’est pas moderne. » Épris de primitivité (ils organisent plusieurs récitals de musique noire), les Dadaïstes ne contestent pas seulement la société, dont ils perçoivent parfaitement, en pleine guerre, l’inhumanité : ils s’attaquent à son langage, dans la mesure où le langage est le ciment de l’ordre établi. « Liberté : Dada Dada Dada hurlement de couleurs crispées entrelacement des contraires et de toutes les contradictions, des grotesques, des inconséquences : la Vie », proclame Tzara dans le Septième Manifeste Dada. Dada (ce nom a été choisi par hasard dans un dictionnaire) est dérision, mais aussi affirmation de la vie. A ce titre, c’est sans doute l’un des mouvements de contestation les plus radicaux du XXe siècle. Le poète Tzara se garde donc bien d’édifier une « œuvre littéraire » : tous ces recueils sont des jaillissements spontanés de mots et d’images, et Jean Cassou a pu qualifier L’Homme Approximatif d’« extraordinaire poème primitif ». Parfaitement conforme à « l’esprit » surréaliste, la poésie de Tzara devient, à partir de 1936 (c'est-à-dire à partir de la guerre d’Espagne), de plus en plus engagée. Le fondateur de Dada déclarera en 1948 : « La poésie est action ». Mais Dada était aussi action... Bien qu’on puisse ranger Tzara aux côtés de Breton, d’Eluard, d’Aragon, et le classer — poétiquement parlant — dans la lignée des Surréalistes, son œuvre se distingue jusqu’au bout par une fougue et une vitalité, par un déferlement d images qui la rendent unique. Ce que le poète a su exprimer une fois dans un vers inoubliable : « flamme seule je suis seul ».

« Tristan Tzara 1896-1963 Tristan Tzara est le plus célèbre créateur du Dadaïsme.

Ses premières œ uvres tiennent lieu de manifeste du mouvement : La Première Aventure céleste de M.

Antipyrine (1916), Vingt-cinq Poèmes ,Sept Manifestes dada ,Cinéma ,Calendrier du C œur abstrait .

Il adhéra ensuite au Parti communiste et publia ses Poèmes Choisis et La Fuite (1947).

Une rétrospective dadaïste a été organisée à Paris en 1957 : cette manifestation a été l'objet d'une réaction faussement surréaliste : de jeunes “ jarryvistes ” subtilisèrent une toile de Man Ray qui portait cette mention : “ Objet à détruire ” et, dans un square voisin, la passèrent par les armes.

En fait, l'auteur de L'Homme approximatif (1931), Où boivent les loups (1932), Midis gagnés (1939), Le Signe de Vie ,Terre sur Terre (1946), Le Poids du Monde (1951), La Face intérieure (1953), ce poète est un grand lyrique dont l' œ uvre s'élève bien au-dessus de ses premiers essais dadaïstes.. »

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