Tou biChevat, la fête du Nouvel An des arbresC'est la fête du Nouvel An des arbres, l'un des quatre " Nouvel An "de l'année juive.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Tou biChevat, la fête du Nouvel An des arbres
C’est la fête du Nouvel An des arbres, l’un des quatre “ Nouvel An ”
de l’année juive.
C’est une petite fête très sympathique qui marque la
fin de l’hiver.
On a coutume lors de cette fête de rassembler sur la table
au moins quinze sortes de fruits, en commençant en priorité par les
sept espèces d’Israël (Chiva ha-Minim) : le blé, l’orge, le raisin, la
grenade, la figue, la datte et l’olive.
Outre ces sept espèces, on donne
une place d’honneur au fruit du caroubier qui était très abondant en
Israël lors de l’instauration de la fête, et à l’amandier qui est le premier
arbre à marquer la fin de l’hiver, puisqu’il est en pleine floraison au
milieu du mois de Chevat.
Certaines communautés récitent des hymnes écrits spécialement selon
une tradition mystique pour chacune des sept espèces.
De plus, selon
la même tradition, on boit quatre coupes de vin préparées suivant un
ordre particulier : la première contient du vin rouge, la deuxième un
mélange de deux tiers de vin rouge et un tiers de vin blanc, la
troisième un tiers de vin rouge et deux tiers de vin blanc, et la dernière
seulement du vin blanc.
La couleur rouge représente le Din, c’est-à-dire la rigueur, et le blanc
symbolise le Héssèd, autrement dit la générosité.
Les quatre coupes de
vin déclinent ainsi une palette de comportements possibles qui vont de
la rigueur la plus implacable à la générosité la plus grande.
Cependant, le comportement idéal est le juste équilibre entre le Din et
le Héssèd, entre la rigueur et la générosité ; équilibre qu’on ne peut
peut-être trouver qu’en ayant fait l’expérience de toutes les
possibilités.
Pour embellir la fête, on cherche à réunir les fruits les plus rares et les
plus exotiques : il est préférable d’en compter le plus possible.
A Tou biChevat en Israël, on plante des milliers de jeunes arbres dans
les forêts, tous les écoliers du pays s’attachent à cette activité qui a fait
refleurir le désert… C’est en quelque sorte une fête écologique qui
rapproche l’homme de la nature, qui lui apprend à l’aimer et à la
respecter.
Pour la pensée juive, l’être humain est comparé à un arbre
qui grandit et donne des fruits.
Ainsi, par exemple en période de
guerre il est interdit de couper les arbres pour en faire une palissade
ou les transformer en armes..
»
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