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Tolstoï (Lev Nikolaïevitch, en français Léon, comte)

Publié le 29/08/2020

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TOLSTOÏ comte Alexis Konstantinovitch . Ecrivain russe. Né le 24 août (5 septembre) 1817 à Saint-Pétersbourg, dans une famille qui appartenait à l’ancienne noblesse ukrainienne; mort le 28 septembre (10 octobre) 1875 dans sa propriété de Krasny Rog (gouvernement de Tchemigov). Après avoir passé la première partie de son enfance en Ukraine, il revint dans la capitale russe et fut admis à la cour avec d’autres jeunes garçons pour y être le compagnon de jeux du tsarévitch, le futur empereur Alexandre II. En 1827, il fut envoyé à l’étranger et séjourna, en particulier, en Allemagne. L’éducation qu'il reçut fut extrêmement soignée et tendait à faire de lui un homme cultivé. Après avoir terminé ses études universitaires à Moscou, il résolut de faire une carrière dans la diplomatie et fut envoyé à l’ambassade russe de Francfort-sur-le-Main. Il participa à la guerre de Crimée, comme son cousin éloigné Léon Tolstoï qui écrivit sur cette même campagne les célèbres Récits de Sébastopol. Au point de vue esthétique, Tolstoï avait adopté la doctrine de « l’art pour l’art », de sorte qu’en plus d’une occasion il traita comme des sujets littéraires ce qui relevait de ses convictions politiques et sociales. Mais, en dépit de la culture occidentale qu’avait reçue le poète, celui-ci se montra slavo-phile comme en témoigne son admiration pour l’organisation sociale de la vieille Russie de Kiev, pour la poésie épique populaire, et, en particulier, pour le langage populaire, si imagé, qu’il s’efforça de reproduire et d’imiter dans ses œuvres. Il se plut à évoquer le passé, et spécialement le XVIe siècle russe, qui lui fournit la matière d’une trilogie écrite entre 1866 et 1870 : La Mort d'Ivan le Terrible, Le Tsar Fédor Ivanovitch et Le Tsar Boris , il s’en inspira également pour son roman Le Prince Sérébriany (1863) et pour différentes autres œuvres. De concert avec ses cousins Zemcuznikov, il créa un personnage de poète, Koz’ma Prutkov, qui lui permit de railler et de caricaturer la vie littéraire de son temps dans des poésies satiriques qui furent publiées dans la revue Le Contemporain, en 1854. Parmi les poèmes qu’il composa, il faut mentionner : Le Portrait, d’inspiration byronienne mais qui rappelle aussi Lermontov, Jean Damascène, Don Juan, deux fantaisies pleines d’humour : Histoire de Russie en commençant par Gostomysl [1878], parsemée de traits satiriques sur chacun des princes régnants de l’histoire russe et Le Songe du conseiller Popov [1882]. Les pages que Tolstoï écrivit pour la mise en scène de sa trilogie sont également dignes d’intérêt, et contiennent nombre d’idées neuves. Aucun événement grave ne troubla la vie de Tolstoï :une grande passion, l’unique, sembla près de la bouleverser, mais ce fut le commencement d’une sereine vie conjugale.

« Tolstoï (Lev Nikolaïevitch, en français Léon, comte) Ecrivain russe * 9.9.1828, Iasnaïa Poliana + 10.11.1910, Astapovo, Lipezk Descendant d'une puissante famille noble, Tolstoï fait des études de droit à Kazan.

Il devient célèbre à la publication de son récit autobiographique ("Etapes d'une vie", 1852-1856) et d'un roman ("les Cosaques", 1863).

Dans ses romans cimentés par une philosophie fataliste de l'Histoire, il mêle Histoire et fiction, personnalités de son temps et personnages littéraires : écrit entre 1865 et 1869, "Guerre et Paix", grand roman historique et philosophique, se déroule ainsi lors des guerres napoléoniennes ; le destin d'"Anna Karénine" (1875-1977) rappelle de façon saisissante celui d'Isnaïa Poliana.

Tolstoï développe dans son oeuvre sensualité et folie, amour et tragédie, ainsi que ses propres interrogations morales.

Analysant la psychologie de l'être humain, il voit ce dernier intégré à la réalité sociale mais jouet du destin.

Ecrivain réaliste, Tolstoï influence à la fois les auteurs et les révolutionnaires comme Vladimir I.

Lénine, à travers ses descriptions de la société rurale de Russie. Ses écrits suivants qui comportent des romans ("Résurrection", 1899), des récits ("La Mort d'Ivan Ilitch", 1887) ainsi que des pièces de théâtre ("La Puissance des ténèbres", 1886), sont de plus en plus sombres et moralisateurs.

Sous l'influence de Jean-Jacques Rousseau, philosophe des Lumières, il recherche le sens d'une existence qu'il juge insoutenable.

Violent critique de la société, il rejette tout esthétisme et toute autorité de la part de l'Etat et de l'Eglise. Dans son domaine de Iasnaïa Poliana, qui devient un centre de rencontres culturelles, l'écrivain fait bâtir une école pour les enfants des paysans. Lui-même cherche à surmonter ses nombreuses crises morales par un retour à une existence plus simple, fondée sur la nature et l'humilité.

"Que devons-nous faire ?" (1886), "Le Royaume de Dieu est en nous" (1893) et "Lettre sur la supercherie de l'Eglise" (1900) lui valent d'être exclu de l'Église orthodoxe russe en 1901.

Dans ces ouvrages, Tolstoï, à l'écart des dogmes et des institutions, tente de transmettre son message religieux aux gens du peuple : "aimer son prochain comme soi-même".

En 1910, Il quitte son domaine familial pour échapper à des disciples trop envahissants.

Atteint d'une inflammation pulmonaire, il meurt peu après dans une gare.. »

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