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TIMOR ORIENTAL AU XXe SIÈCLE

Publié le 27/09/2020

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« Article encyclopédique TIMOR ORIENTAL AU XXe SIÈCLE Faisant commerce de bois de santal, les Portugais arrivent à Timor, petite île de la Sonde, en Asie du Sud-Est, au début du xvie siècle, bientôt suivis par les Hollandais.

La frontière entre la colonie portugaise (Timor oriental) et les Indes néerlandaises (Timor occidental) sera fixée par la Cour internationale de justice en 1914.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Timorais aident des commandos australiens et les Japonais le leur font payer cher. Alors que l’Indonésie proclame son indépendance en 1945, Timor reste une petite colonie assoupie jusqu’à la révolution des Œillets de 1974 qui déclenche un processus d’indépendance dans l’empire portugais.

Trois voies s’offrent alors : l’autonomie, en association avec le Portugal que soutient l’UDT (Union démocratique de Timor) ; l’indépendance, revendiquée par l’Association sociale-démocrate de Timor qui regroupe des intellectuels catholiques auxquels vont se joindre des étudiants, revenus prochinois du Portugal, et qui formeront le Fretilin (Front révolutionnaire pour l’indépendance de Timor oriental) ; l’intégration à l’Indonésie, défendue par une minorité largement manipulée par les autorités de Jakarta. Après le retrait précipité du Portugal. Après un conflit armé avec l’UDT et tandis que le Portugal se retire précipitamment, le Fretilin proclame l’indépendance le 28 novembre 1975.

Les généraux de Suharto, encore sous le coup de la victoire communiste en Indochine, craignent ce « nouveau Cuba » aux portes de l’Indonésie.

En décembre 1975, le lendemain même de la visite du président Gerald Ford (1974-1977) à Jakarta, ils engagent une invasion déguisée de Timor oriental.

La résistance imprévue des Timorais va les obliger à mener une longue guerre d’occupation.

Le 12 décembre 1975, l’ONU exige le retrait des troupes indonésiennes : la résolution reste lettre morte et Timor oriental devient en 1976, la « 27e province de l’Indonésie ». Menée par l’armée, une féroce répression (200 000 morts sur une population de 600 000), ignorée par l’opinion internationale, lamine le Fretilin qui trouve pourtant un nouvel élan en 1979, sous la direction d’Alexandre Gusmao dit « Xanana ».

En 1987, il forme le Conseil national de la résistance de Timor oriental (CNRT), regroupant tous les indépendantistes.

L’armée indonésienne, durcissant ses positions, a acquis des privilèges (monopole du commerce du café, richesse de l’île).

Le mouvement indépendantiste tente d’attirer l’attention internationale (visite du pape en 1989, massacre de Santa Cruz en 1991, demandeurs d’asile à l’ambassade américaine lors de la visite du président américain Bill Clinton en 1994), l’évêque Carlos Belo défend « son peuple » et réclame un référendum.

Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1996, avec José Ramos-Horta, ambassadeur en exil de la cause timoraise.

La diplomatie indonésienne, embarrassée, essaie de détourner l’attention internationale et met l’accent sur les importants efforts financiers consentis à Timor oriental. Xanana est capturé en 1992. Un référendum suivi de massacres. Après la chute de Suharto, en 1998, son successeur, Jusuf Habibie (1936-),. »

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