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Timor-Leste.

Publié le 18/05/2020

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« Timor-Leste. 1 PRÉSENTATION Timor-Leste en tetum Timor Lorosa´e , pays d’Asie du Sud-Est situé dans la partie orientale de l’île de Timor.

Sa capitale est Dili. Le Timor-Leste bordé au sud par la mer de Timor, au nord par la mer de Banda, et à l’ouest par l’Indonésie — la partie ouest de l’île fait partie de la province indonésiennede Nusa Tenggara Timur (ou Sonde-Est). Colonie portugaise du début du XVIe siècle jusqu’en 1975, le territoire du Timor-Oriental est annexé en 1976 par l’Indonésie, qui en fait sa vingt-septième province.

Après la chute du régime du général Suharto, les pressions internationales obligent l’Indonésie à consulter la population est-timoraise sur son sort.

En août 1999, la population voteen faveur de l’indépendance et le territoire est placé sous l’Administration des Nations unies dans l’attente de l’indépendance totale et effective.

L’indépendance de laRépublique démocratique du Timor-Leste est proclamée le 20 mai 2002. 2 MILIEU NATUREL Le Timor-Oriental, qui comprend également l’enclave d’Ocussi, située dans la partie indonésienne de l’île, et quelques petites îles, couvre une superficie de 14 870 km 2. Tata Mailau (2 950 m d’altitude) est le plus haut sommet d’un territoire essentiellement montagneux.

Le climat est chaud avec une période de mousson comprise entredécembre et mars ; les températures varient entre des maxima de 30 à 34 °C et des minima de 20 à 23 °C, la saison la plus chaude débutant en octobre pour s’achever endécembre.

Sur la façade sud de l’île, les piémonts sont couverts d’acacias et d’eucalyptus, tandis que la partie nord est aride. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Les troubles consécutifs au vote en faveur de l’indépendance en août 1999 ont provoqué le départ de nombreux habitants, c’est pourquoi les chiffres sur la population vivantactuellement au Timor-Oriental sont incertains et d’une fiabilité relative.

Estimée à 859 700 habitants en 1996, la population serait de 1 107 432 habitants selon unrecensement effectué par l’ONU en 2008.

Les principales villes du pays sont Dili, la capitale (67 700 habitants en 2002), Baukau (14 700 habitants) et Maliana(12 700 habitants). 3.2 Langues et religions Aux termes de la Constitution de 2002, les deux langues officielles du Timor-Oriental sont le portugais et le tetum.

Le tetum est la langue majoritaire parmi les nombreuseslangues austronésiennes répertoriées sur le territoire.

Parmi les quatorze principales langues propres, certaines appartiennent aussi à la famille papoue.

Si seule une petiteminorité d’Est-Timorais parle le portugais, l’Indonésie a imposé l’indonésien (le bahasa indonesia) comme langue officielle durant toute la période d’occupation. Environ 90 p.

100 de la population du Timor-Oriental est catholique — alors que l’islam est la religion prédominante de l’Indonésie (87 p.

100).

L’Église catholique a joué unrôle déterminant dans le processus pacifique d’accession à l’indépendance du Timor-Oriental.

L’évêque Carlos Felipe Ximenes Belo en est une figure marquante. 3.3 Institutions et vie politique La Constitution du Timor-Oriental est entrée en vigueur le 20 mai 2002, date à laquelle le territoire est devenu officiellement indépendant.

Le nouvel État est uneRépublique démocratique, souveraine et unitaire.

Le régime semi-présidentiel mis en place répartit le pouvoir exécutif entre le président de la République et le Premierministre.

Tout citoyen de plus de 17 ans dispose du droit de vote et d’éligibilité. 3.4 Pouvoir exécutif Le président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois uniquement.

Aux termes de la Constitution, le chef de l’Étatest le symbole de l’indépendance du Timor-Oriental et le garant des institutions.

Il est le Commandeur suprême de la force de défense. Responsable de la politique générale du pays, le gouvernement est aussi l’organe suprême de l’administration publique.

Il est composé du Premier ministre, des ministres etdes secrétaires d’État.

Le Premier ministre est désigné par le parti politique ou par la coalition de partis détenant la majorité parlementaire.

Il est ensuite nommé par leprésident, après consultation du Parlement national.

Les ministres sont également nommés par le chef de l’État, en accord avec le Premier ministre.

Le gouvernement estresponsable vis-à-vis du président de la République et du Parlement national pour conduire et exécuter la politique intérieure et étrangère en accord avec la Constitution etla loi. 3.5 Pouvoir législatif Organe de la souveraineté populaire, le Parlement national (unicaméral) détient le pouvoir législatif.

Ses 65 membres sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct. 3.6 Pouvoir judiciaire La plus haute instance judiciaire est la Cour suprême, dont le président est nommé pour quatre ans par le chef de l’État.

Les membres de la Cour suprême sont désignés parle Conseil supérieur de la magistrature — à l’exception d’un membre élu par le Parlement national —, qui a pour fonction la gestion de la carrière des magistrats(nominations, avancements, mutation, discipline, etc.). 4 ÉCONOMIE Avant même la grave crise ayant suivi le vote pour l’indépendance d’août 1999 et la mise à sac du territoire par les milices pro-indonésiennes, le Timor-Oriental était l’unedes régions les plus pauvres d’Asie.

La moitié de la population vivait au-dessous du seuil de pauvreté ; l’espérance de vie était d’environ 56 ans, et seulement deuxpersonnes sur cinq étaient alphabétisées.

Le niveau des infrastructures, des services et des voies de communication était également très faible : moins de la moitié desvillages étaient desservis par une route asphaltée avant la crise, le Timor-Oriental ne disposant que d’une route principale reliant les villes situées le long de la côteseptentrionale à l’est de Dili. Au lendemain de son indépendance, le Timor-Oriental est l’un des pays les moins développés du monde, et dont l’avenir dépend essentiellement de l’aide internationale.Défavorisé en termes de ressources naturelles, le pays peut cependant compter sur des gisements de pétrole et de gaz naturel dans la mer de Timor.

Un accord conclu avecl’Australie doit permettre au Timor-Oriental de percevoir 90 p.

100 des revenus tirés de l’exploitation de ces gisements offshore.

Cette perspective laisse entrevoir uneamélioration de l’économie est-timoraise à moyen terme.. »

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