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Théodore de Banville (1823-1891)

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Théodore de Banville (1823-1891) Ses vers éblouissent par la virtuosité acrobatique, mais toute pensée en est absente : les Cariatides (1842), les Stalactites (1846), Odes funambulesques (1857), Idylles parisiennes (1871), etc. Ce document contient 68 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


BANVILLE Théodore de. Poète français. Né à Moulins (Allier) le 14 mars 1823, mort à Paris le 13 mars 1891. Appartenant à l’école littéraire de 1830, il se rattache moins à Baudelaire qu’à Victor Hugo, à Gautier et aux Parnassiens. Amoureux de la forme autant que des couleurs, il se montra leur digne élève tout au long d’une production assez copieuse. Son premier recueil de vers, Les Cariatides, date de 1842. S’étant acquis par là l’estime des lettrés, Banville fit paraître un second recueil en 1846 : Les Stalactites. Le succès fut encore plus grand. Devenu le critique dramatique au Pouvoir (1850), puis du National (de 1869 à 1870), le poète montra qu’il savait manier la prose aussi bien que les vers. Il ne connut pourtant la véritable notoriété que le jour où il publia ses fameuses Odes funambulesques (1857), où l’acrobatie se donne carrière avec tant de bonheur que Sainte-Beuve lui-même dut crier merveille. Des autres recueils de vers que Banville publia par la suite, les Exilés (1867) sont le meilleur — celui où le poète a mis le plus de lui-même. Partout son clair optimisme s’inscrit en faux contre le pessimisme de Leconte de Lisle. De la douzaine de pièces que comprend son théâtre, citons : le Cousin du Roi (1857), les Fourberies de Nérine (1864), la Pomme (1865), Florisse (1870), Socrate et sa femme (1885). Mais seul demeure Gringoire (1866), pièce en prose dédiée à Victor Hugo. Que, d’ailleurs, Banville écrive en prose ou en vers, il est impossible de voir en lui autre chose qu’un poète. Outre son Petit traité de poésie française (1872), qui foisonne en aperçus des plus ingénieux, il convient de citer : Trente-six ballades, joyeuses (1873), où il fait revivre à merveille l’esprit de Villon, Mes souvenirs , recueil d’étincelantes causeries, Madame Robert (1887), volume de contes pleins d’humour, et même un roman, Marcelle Rabbé (1891). Ajoutons Critiques, ouvrage posthume (1917), où l’on retrouve ses articles de critique littéraire. Banville est le dernier venu des romantiques et, sans contredit, le plus amusant. Fort de son talent de ciseleur, il a fait de la poésie une affaire de mots et non pas de sentiments ou d’idées. Idolâtrant la rime, il en fait l’unique raison d’être du vers : « Elle est tout le vers, écrit-il, parce que dans un vers on n’entend que le mot qui est à la rime. » Il réduit ainsi toute la poésie à un exercice de bouts-rimés. Il a prétendu être le premier qui ait cherché à traduire le comique par la magie toute-puissante de la rime. Son meilleur titre de gloire, c’est d’avoir ressuscité les anciens petits poèmes à forme fixe en même temps que l’ode funambulesque.

« Théodore de Banville 1823-1891 Ses vers éblouissent par la virtuosité acrobatique, mais toute pensée en est absente : les Cariatides (1842), les Stalactites (1846), Odes funambulesques (1857), Idylles parisiennes (1871), etc.

D'une dizaine de pièces de théâtre, seuls sont restés Gringoire (1866) et Socrate et sa femme (1885).

Son Petit Traité de versification française n'est plus guère cité que pour son chapitre “ masticatoire ” sur les licences poétiques.. »

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