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THÈME 1 : FRAGILITÉS DES DÉMOCRATIES, TOTALITARISME ET SECONDE GUERRE MONDIALE (1929-1945). Chapitre 2. Les régimes totalitaires dans les années 1930.

Publié le 09/03/2024

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« THÈME 1 : FRAGILITÉS DES DÉMOCRATIES, TOTALITARISME ET SECONDE GUERRE MONDIALE (1929-1945). Chapitre 2.

Les régimes totalitaires dans les années 1930. Quels objectifs : mettre en avant les caractéristiques des régimes totalitaires.

Quelles conséquences sur l’rodre européen ? Idée générale : relier la montée des totalitarismes à la crise de la démocratie libérale. Contenu : 1 le cours 2 les PPO : 1937-1938, la « Grande Terreur » en URSS ; la nuit de Cristal ; les interventions dans la guerre civile espagnole (1936-1937). 1 En introduction : analyse d’un document audiovisuel (extrait du film Le Dictateur : 1940, USA, réalisé par Charles Chaplin ). https://www.youtube.com/watch?v=0xCM_pJw-lE Texte intégral du discours final Espoir...

Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire.

Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne.

Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs.

Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits.

Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur.

Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne.

Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains.

Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié.

L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.

Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes.

Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction.

Notre savoir nous a fait devenir cyniques.

Nous sommes inhumains à force d'intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop.

Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité.

Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse.

Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.

Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain, que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les hommes.

En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés, victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m'entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'habilité, de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit l'Humanité.

Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples.

Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.

Vous n'êtes pas des machines.

Vous n'êtes pas des esclaves.

Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l'amour du monde dans le cœur.

Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n'est pas fait d'amour. Soldats ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté.

Il est écrit dans l'Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l'être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir decréer les machines, le pouvoir de créer le bonheur.

Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir.

Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient.

Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront.

Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses.

Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance.

Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.

Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! 2 I Les caractères généraux du totalitarisme : définition Repères chronologiques : Présentation brève de la chronologie : et des totalitarismes (Italie fasciste, Allemagne nationale socialiste ; le stalinisme : le communisme. Repères géopolitiques : une carte politique de l’Europe dans les années 1930. 3 Les régimes politique en Europe dans les années 1930. Que peut-on souligner ? Repères politiques : les symboles 4 Le symbole du nazisme : symbole inversé de la Svastika Symbole du fascisme italien 5 Le symbole du communisme Que peut-on souligner ? -trois symboles pour trois idéologies. -l’idéologie l’emporte sur la raison nationale (même si le nazisme et le fascisme sont des idéologies nationalistes), c’est d’abord le Parti politique qui l’emporte.

Pas de représention de la nation dans les symboles, surtout dans l’idéologie communiste qui se dit internationale. (voir texte de l’Internationale). Debout, les damnés de la terre Debout, les forçats de la faim La raison tonne en son cratère, C'est l'éruption de la fin. Du passé faisons table rase, C'est la lutte finale ; Groupons nous et demain L'Internationale Sera le genre humain. Répères sémantiques : l’évolution du concept de totalitarisme. L’adjectif totalitaire a été crée dans les années 1920 par les opposants libéraux au fascisme italien.

Le terme désigne dans les années 1920 et 1930 la parenté entre fascisme, nazisme et communisme. (def : le totalitarisme est la pratique d’un régime qui rejette la démocratie et qui veut soumettre l’individu à l’état et à son idéologie). Après 1945, la guerre froide relance le débat sur le totalitarisme.

Le politologue, les 6 philosophes, les historiens tentent, et encore de nos jours, de réfléchir aux caractéristique communes des ces régime qui ont incarné le totalitarisme : ces régimes ce distinguent de la simple dictature, en ce sens qu’ils sont précisément des régimes totalitaires : c’est-à-dire qu’ils regroupent non pas seulement la conquête du pouvoir, ou l’exercice du pouvoir politique : mais parce que dans son action ils agissent par la terreur, l’exercice sans partage du pouvoir, le culte du chef, la toute puissance du parti unique et de l’État, la volonté de contrôler les esprits, la volonté de transformer l’homme et la société : la volonté de forger un « homme nouveau » et de subordonner la masse Aussi, un régime totalitaire est donc un régime dont les actions agissent à tous les niveaux et sur toutes les activités de la société et de la pensée.

Donc une des action de ces régimes relève du nihilisme ???? Étude de documents : Hannah Arendt : Hannah Arendt : biographie : née Johanna Arendt, à Hanovre (14 octobre 1906-1975), est une philosophe allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme et la modernité.

Arendt souhaitait penser son époque, et elle s'est ainsi intéressée au totalitarisme.

Son analyse continue à faire autorité, à côté de celle, différente et plus descriptive, de Raymond Aron.

Dans le livre Les Origines du totalitarisme elle met sur le même plan stalinisme et nazisme, contribuant ainsi à systématiser le nouveau concept de « totalitarisme ».

Certaines de ses analyses seraient un peu dépassées par l’avancée des recherches ou souffriraient de contradictions et d'un manque de cohérence, comme par exemple celles sur la « république plébiscitaire », sur le rôle de la « populace », sur la « société de masse » comme vivier du totalitarisme, sur le fascisme, de sorte que sa typologie des systèmes totalitaires est aujourd’hui contestée par l'historiographie actuelle.

Mais elle fut la première à tenter de définir des idéologies communes aux totalitarismes. Ian Kershaw : Toutefois, si ces régimes ont des points communs, en même temps leur objectif varie : exaltation de l’État en Italie, PRÉDOMINANCE DE LA RACE aryenne en Allemagne. Avènement d’une société sans classe en URSS. 7 II Les origines du totalitarisme 1 Les origines du totalitarisme : une réponse aux transformations de la société depuis 1880. Les historiens et les philosophes se sont interrogés sur les.... »

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