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Terminale Es - Option Ses - Tocqueville Et LaDémocratie.

Publié le 22/05/2020

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« Terminale Es - Option Ses - Tocqueville Et La Démocratie.1.

Alexis de Tocqueville est un sociologue français.

Issus de l'aristocratie normande, il est licencié en droit et exerce d'abord en tant que juge.

Il part étudier aux États-Unis en 1831 pourétudier le système pénitentiaire.

Il finira par s'intéresser à tous le système américain et sa réussite pour concilier les libertés individuelles et la démocratie.

Il s'interroge sur les institutionsfrançaises et ses difficultés à mettre en place ce système politique.

Il écrit un livre : De la démocratie en Amérique dans lequel il analyse la démocratie représentative républicaine.

Sadivision en deux tomes présente deux notions différentes, publiées successivement en 1835 et 1940.

Le premier tome décrit et analyse la démocratie en Amérique.

Le deuxième, dontest extrait le document 1, est plus une réflexion sur les formes particulières que prennes les institutions démocratiques américaines.

Sa réflexion s'élargit à des considération ensuite plusgénérales sur la démocratie en général et son influence sur les individus et la société.

Ce livre livre des idées qui débouchent progressivement sur la spéculation des dangers éventuels.Il faut préciser tout d'abord que selon l'auteur, la société démocratique se compose de trois dimensions : l'égalité des droits, l'égalité des chances et l'esprit égalitaire.

L'égalisation desconditions dans les sociétés démocratique est le résultat d'une passion des individus pour l'égalité,qui permet de réduire les disparités entres les individus.

La société voit alorsl'émergence de classes moyenne et d'une uniformisation du mode de vie.

Ces sociétés sont caractérisés par une forte mobilité sociale où chacun peu s'épanouir en fonction de sestalents personnels, cet intérêt particulier est l'individualisme.

La forme des ces sociétés permet une accession progressive pour chacun de meilleures conditions de vie et d'une meilleurereprésentation de son individualité.

Cependant, cette forme de société comporte plusieurs menaces.

En effet, si les individus sont intéressés par l'égalité, cela se fait en dépit de la liberté.Tout d'abord, le développement de la classe moyenne, peu favorable au changement, car bénéficiant d'une certaine autosuffisance en biens, détourne l'intérêt pour la chose publique etla politique.

Ainsi la montée de l'individualisme peut avoir des effets négatifs.

Les individus, portés désormais sur leur entourage proches, ne se préoccupent pas de la situation de leurspairs, ils sont rassemblés autour de leur « petite société » comme le précise Tocqueville.

Cela est un facteur d'affaiblissement du lien social et donc d'exclusion pour certains.

De plus, ildécrit la tyrannie de la majorité.

Si la majorité prend le pouvoir grâce au vote, les minorités ne se trouvent pas représentées et même si cette majorité est constitué d'une population issuedes classes moyennes et peu enclin aux changement, la société démocratique présente une de ses limites.

Tocqueville présente sa pensée en montrant qu'un autre des risquesencourus est la perte de libertés.

La moyennisation de la société entraine un conformisme dont sont victime les minorités face à « l'empire moral des majorités » selon l'auteur.

Or pourmaitriser le pouvoir politique et l'état, il faut nécessairement l'existence d'un contre pouvoir.

Celui-ci n'existe pas dans l'uniformisation des de la pensée et la sous-représentation desminorités et crée un despotisme démocratique.

Car la domination, de la passion pour l'égalité et le bien-être, peut se faire au en dépit de la perte des libertés, contrôlées alors par l'état,dans lequel les individus sont confiants.

Les individus ne sont plus alors acteurs de la démocratie, mais attendent de déléguer leurs pouvoir à des autorités, qui se chargent, de leurgarantir une plus grande égalité et un meilleur mode de vie.

Cependant si celles-ci ne sont pas modérées par des contres-pouvoirs ils peut y avoir des abus.

Pour l'auteur, l'égalité sans laliberté ne peut être suffisante et pour cela les sociétés démocratiques, qu'il admire toujours, doivent se doter de moyen pour lutter contre les perversions du système démocratique.

Enfont partie la formation d'associations ou les corporations, moyens efficaces pour renforcer les liens sociaux et développer l'esprit critique vis à vis de ses propres libertés. 2.

Dans les sociétés libérales et démocratiques décrites et observées par Tocqueville, il existe un fondement nécessaire à toutes leur formation : il s'agit de l'état.

Celui ci est le garant de laloi, principe fondamental pour donner à chacun le droit à l'égalité dans la société.

Chacun est libre de jouir du fruit de son travail et de ses biens.

C'est de ce pouvoir dont il est questiondans la phrase du document 1.

L'état, au cœur même du fonctionnement démocratique, mais également concentration des dangers qui peuvent inquiéter les systèmes démocratiques.Ainsi l'état de droit qui règne en démocratie donne une règle du jeu qui est la même pour tous et qui écarte l'arbitraire de l'administration.

Cependant celui-ci permet certaines dérives.

Ilavoir le rôle de despote.

Les individus, se détachant de la question politiques la délèguent progressivement à des institutions, dont la fonction est considérée comme de s'occuper de cesaffaires.

Ils perdent progressivement leur esprit critique.

Cette vision, de l'état paternaliste, qui doit « veiller sur leur sort », celui des individus, met en danger les libertés individuels à longterme.

Car l'état démocratique souverain impose à chaque individu à respecter la norme définie par la majorité.

L'état impose une tutelle, dont les individus décideraient les enjeux et ilpeut en abuser.

Ces idées sépareraient le fait que ce pouvoir immense et supérieur, doit être d'abord constitué des mêmes individus qui bénéficient de cette protection de leur intérêts, cequi n'est pas le cas à la base de la démocratie.

Le pouvoir fédéral est perçu comme lointain et éloigné des réalités premières, auxquelles les individus sont confrontés, il concentreprogressivement les pouvoirs de décision.

Ainsi il s'enchaîne un cercle vicieux dont sont victime les membres des sociétés démocratiques.

Ce sont ces enjeux qui sont soulevés danscette phrase. 3.

Ce document présente un sondage réalisé par l'INSEE.

Il fait état d'un fait de société auxquels sont confrontés les démocratiques occidentales et notamment la France :l'abstentionnisme.

Il s'agit du pourcentage exprimé sur une élection de personnes qui malgré leur majorité révolue, n'iront pas aux bureaux de votes.

Nous pouvons voir d'abord sur cetableau que l'abstention concentre un tiers des électeurs en moyenne, mais peut également toucher plus de la moitié des français.

Ce phénomène semble affirmer la thèse deTocqueville.

En effet, la moyennisation de la société française n'a cessée d'augmenter depuis les années des tentes glorieuses et la France reste une démocratie, avec une centralisationdes pouvoirs forts autour de la capitale.. »

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