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Tchad (2000-2001): Poursuite des affrontements armés

Publié le 27/09/2020

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« Tchad (2000-2001): Poursuite des affrontements armés Les affrontements entre l'Armée nationale tchadienne (ANT) et les rebelles du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), dirigé par l'ancien ministre de la Défense Youssouf Togoïmi, retranché au nord dans le massif du Tibesti, se sont poursuivis au cours des années 2000 et 2001, malgré l'invitation à négocier du gouvernement en février 2000 et de vaines rencontres qui se sont déroulées en septembre en Libye.

Ils ont été marqués par des revers de l'ANT en mars et en juillet 2000, où la ville de Bardaï a été attaquée par le MDJT, et par une guerre des communiqués entre les protagonistes.

La contestation du pouvoir du président Idriss Déby s'est aussi exprimée par les prises de position de la Coordination des mouvements armés et des partis politiques de l'opposition (CMAP), ainsi que par celles du collectif Forces vives rassemblant partis de l'opposition, associations de défense des droits de l'homme et syndicats.

Le pouvoir a pourtant réussi à organiser l'élection présidentielle le 20 mai 2001.

Malgré les dénonciations de fraudes massives et la démission de plusieurs membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Idriss Déby a été crédité de 63,17 % des suffrages pour un taux de participation de 80,9 %, devançant largement ses six adversaires, dont Ngarlejy Yoringar (Fédération action pour la République, 13,9 %) et Wadal Abdelkader Kamougué, président de l'Assemblée nationale et chef de l'Union pour le renouveau et la démocratie (URD, 5,1 %). Le dossier du projet d'extraction du pétrole de Doba, dans le sud-ouest du pays, s'est concrétisé en juin 2000 par l'approbation de la Banque mondiale après la reconstitution du consortium (Esso 40 %, Petronas 35 %, Chevron 25 %) qui avait éclaté en novembre 1999 avec le retrait de Shell et d'Elf-Aquitaine.

Les prévisions de bénéfices s'élevaient à deux milliards de dollars pour le Tchad et 500 millions pour le Cameroun.

Un volet du projet a précisé qu'ils devaient être consacrés au développement social et économique des populations.

La Banque mondiale a protesté en décembre 2000 contre la priorité donnée au ministère de la Défense dans l'affectation des premiers revenus par le gouvernement tchadien. La mauvaise pluviométrie a entraîné en novembre 2000 un important déficit agricole, céréalier et cotonnier (- 20 %, soit 42 000 tonnes).

Néanmoins, le Tchad subissait positivement en mai 2001 le deuxième examen de son économie par le FMI.

Celui-ci a annoncé une augmentation de 7 millions de dollars des crédits disponibles au titre du programme de Facilité pour la réduction de la pauvreté et l'encouragement à la croissance (FRPC), et un allégement de la dette extérieure de 260 millions de dollars.. »

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