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Tchad (1998-1999) Insécurité politique et militaire

Publié le 27/09/2020

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« Tchad (1998-1999) Insécurité politique et militaire En 1998-1999, le pouvoir du général Idriss Déby n'avait toujours pas su créer la réalité d'un État de droit ni empêcher la prolifération des mouvements politico-militaires rebelles.

Ceux-ci ont renoué avec la pratique des enlèvements: quatre Français ont été pris en otage en février 1998 par le Dr Nahor de l'Union des forces démocratiques (UFD), et huit Européens ont été enlevés en mars 1999 dans le Tibesti par un groupe armé du Front national du Tchad rénové (FNTR).

Un nouvel accord de paix a été signé en mai 1998 avec les Forces armées pour la république fédérale (FARF) de Laokein Bardé, puis ce mouvement a fusionné, en novembre, avec le Mouvement patriotique du salut (MPS, au pouvoir), mais un nouveau front s'est ouvert en décembre 1998 dans le Tibesti avec les affrontements de l'armée et du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), de l'ancien ministre de la Défense Youssouf Togoïmi. Cette nouvelle rébellion, à composante essentiellement toubou, a enregistré, en février et en mars 1999, des succès militaires salués par le FNTR et le Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD, basé dans la région du lac Tchad).

Certains des opposants en exil ont cependant été arrêtés, notamment en Libye et au Nigéria, par le fait d'une intense politique de rapprochement avec certains États voisins.

Ainsi le réchauffement des relations avec la Libye a-t-il abouti, en avril 1998, à une "réconciliation définitive" et, en novembre, à l'ouverture officielle des frontières terrestres entre les deux pays.

Le Tchad s'est largement engagé aux côtés de Laurent-Désiré Kabila dans le conflit au Congo-Kinshasa en envoyant un contingent de plusieurs centaines d'hommes combattre, avec des pertes importantes, la rébellion soutenue par l'Ouganda et le Rwanda. Le FMI a versé en mai 1998 la troisième tranche annuelle de la Facilité d'ajustement structurel renforcé (FASR), qui s'est montée à 22 millions de dollars, en attendant que le Tchad atteigne les objectifs d'un déficit budgétaire inférieur à 9 % et de la privatisation de secteurs importants, notamment celui du coton (celui d'une croissance d'au moins 6 % était déjà atteint en 1998, avec un taux de 7 %).

Les revenus issus de l'extraction pétrolière tardaient toutefois à arriver, les travaux de l'oléoduc Tchad-Cameroun, prévus depuis 1993, ne parvenant pas à démarrer devant les oppositions écologistes et les exigences sécuritaires des bailleurs de fonds.

Le principal partenaire du Tchad reste la France, avec un décaissement de plus de 100 millions FF pour 1998 par l'Agence française de développement (AFD) et le maintien d'un important dispositif militaire.. »

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