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tauromachie, n.

Publié le 08/12/2021

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tauromachie, n.f. (du grec makhê, « combat »), art de combattre des taureaux. On
emploie plutôt le mot « corrida » pour désigner le combat proprement dit, ou course de
taureaux, et on réserve le terme de tauromachie à l'art de la corrida.
La corrida est un spectacle populaire en Espagne, au Portugal (où elle se fait généralement
à cheval : rejoneo), dans le midi de la France et en Amérique latine. Les taureaux sont élevés
en plein air, et on les utilise lorsqu'ils ont atteint un âge de 3 à 5 ans. Les plus grandes arènes
(plaza de toros ) sont celles de Madrid, de Barcelone, de Séville et de Valence. Les corridas ont
lieu dans l'après-midi, de mars à novembre en Espagne, et débutent plus ou moins tôt selon
le nombre de mises à mort (six généralement). La corrida classique comprend plusieurs
combats, qui se terminent par la mise à mort du taureau. Chaque combat comprend trois
parties, où le rôle principal revient successivement aux picadors, aux banderilleros et au
matador. Chaque matador dispose d'une équipe, la cuadrilla, qui comprend des picadors, à
cheval et munis d'une lance (pica), des banderilleros, munis de dards ornés de rubans
(« banderilles ») qui restent accrochés au garrot du taureau, et des capeadors. Les
banderilleros, les capeadors et le matador combattent à pied. Ils sont vêtus de costumes aux
couleurs chatoyantes.

Le déroulement du combat.
Les cuadrillas pénètrent dans l'arène au son des fanfares et défilent devant les spectateurs.
Le taureau est ensuite lâché. Les capeadors l'excitent en agitant devant lui leurs grandes
capes rouges bordées de jaune, et les picadors le piquent au garrot. Cette phase du
combat permet au matador d'étudier les réactions de l'animal. Au besoin, il intervient luimême. Chacun des trois banderilleros plante deux banderilles dans le garrot du taureau.
Les banderilles ont pour but d'obliger le taureau à baisser la tête, ce qui permettra la mise à
mort. Le matador s'avance et « offre » le taureau à la personne de son choix. Tenant de la
main gauche une pièce d'étoffe rouge, la muleta, et de la main droite une épée nue, il
provoque le taureau et, au dernier moment, évite ses cornes par des passes savantes. Le
travail à la muleta, que les connaisseurs comparent à un ballet, constitue la partie la plus
périlleuse et la plus artistique de la corrida. Lorsque le taureau est suffisamment préparé, le
matador procède à la mise à mort d'un coup d'épée entre les deux épaules. Pour être
réussie, la mise à mort doit être instantanée.
La corrida, qui a ses partisans et ses détracteurs, également passionnés, joue un rôle
important dans la vie espagnole. Elle a inspiré le folklore, l'art et la littérature nationale
(Blasco Ibáñez, Lorca) et même étrangère (Hemingway, Peyré, Montherlant). Certains
toreros, idoles du public espagnol, ont acquis une réputation mondiale, entre autres
Belmonte, Manolete, Dominguín, Ordóñez.
Dans la législation française, la tauromachie ne constitue pas un mauvais traitement à
animal, constitutif d'une incrimination pénale, lorsqu'elle se déroule en un lieu où une

tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Cela explique que des corridas ne
puissent être légalement organisées que dans quelques villes françaises.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
tauromachie - les picadors, page 5051, volume 9
tauromachie - le matador, page 5051, volume 9
tauromachie - la mise à mort, page 5051, volume 9
tauromachie - le banderillo, page 5051, volume 9
tauromachie - passe de poitrine, page 5051, volume 9
tauromachie - derechazo, sorte de « naturelle » de la main droite, page 5051,
volume 9
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
arène
Belmonte García Juan
Cordobés (Manuel Benítez, dit El)
course camarguaise
course landaise
Dominguín Luis Miguel
Manolete (Manuel Rodríguez Sánchez, dit)
Montherlant (Henry Millon de)
Ojeda Paco
Ordóñez Gayetano
Ronda
Séville
Les livres
Manolete, page 3021, volume 6

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