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La tauromachie

Publié le 17/05/2020

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« -o- Autres disciplines UN JEU D'OMBRE ET DE LUMI~RE La tauromachie n'est pas un sport .

Il s'agi t plutôt d'un jeu : un jeu dangereux puisque les coups de corne des taureaux peuvent être mortels.

La tauromachie obéit toutefois à des règles strictes qui sont autant de manière de ritualiser l'affrontement entre l'homme et l 'animal.

Le public est un acteur à part entière de ces dramaturgies qui se jouent les après-midi des jours de fêtes, « a Jas cinco de la tarde » -«à cinq heures du soir»-, comme l'a chanté le poète Federico Garda Lorca.

La tauromachie s'est implanté e principalement en Espagne et dans les pays voisins , Portugal et France , ainsi que dans certains pays d 'Amérique latine -Mexique, Pérou , Colombie , Venezuela et Équateur .

La forme de corrida qui s'achève par la mise à mort du taureau suscite l'opposition des défenseurs des animaux qui dénoncent son caractère barbare .

Les partisans des combats de taros leur opposent la défense d'une culture tauromachique enracinée dans une tradition locale.

• Au XIX' siècle, le spedocle tnurin se développe et les matadors deviennent des professionnels .

Le rituel évolue, perd en cruauté, avec l'interdiction de lâcher des chiens après la mise à mort et la limitation des blessures infligées au taureau au cours du combat.

• Francisco Montes dit « Paquiro "· ( 1805- 1851 ) est le premier torero à écrire un essai présentant son art, la Tauromachie complète ou J'art de toréer dans les plazas à pied comme à cheval (1836 ).

C'est lui qui crée le jeu de cape d écoratif .

• Au début du xx• siècle, l'art tauromachique évolue , notamment à l 'instigation de Juan Belmonte (1892 -1962 ).

t:historien Bartolomé Bennassar dit de lui qu'il cherche à « obliger les taureaux à faire ce qu'ils ne voulaient pas faire, impo sant à la bête des allées et venues autour de son corps proche de l'immobilité Riobamba ; au Pérou celle de Lima ; au Venezuela celles de Marracay , Merida , San Cristobal et Valence ; au Mexique celles de Mexico , Guadalajara , Aguascalientes et Texcoco.

LES TOREROS • Le matador est le principal torero , celui qui est chargé de tuer le tnurenu.

• Les peones appellent et excitent à tour de rôle le taureau depuis plusieurs endroits de la piste pour forcer celui-ci à se déplacer .

Cela permet au matador d 'étudier le comportement de l'animal.

Certains peon es sont chargés de ficher des banderilles dans la nuque du taureau , afin de l'affaiblir .

• Le picndor , monté à cheval , est chargé de tester la bravoure du taureau à l'aide d'une pique .

Celle -ci lui sert à sectionner un nerf d'une culotte -la taleguilla -, le tout en soie brodée de couleurs vives.

La culotte est serrée au dessous du genou par les cordons tressés -les machos -dotés de glands dorés -les caire/es .

Le matador porte aussi une chemise blanche brodée et ornée d'un jabot une cravate -la panoleta - également en soie , une ceinture -la faja -, deux paires de bas supe rposées -les médias -, l'une en coton et l'autre en soie .

Il coiffe un chignon postiche -la caleta- ainsi qu'une coiffure en astrakhan ou en tissu couvert de petites boules de laine noire -la montera -qu'il ôte avant la mise à mort .

Enfin , le matador chausse des escarpins -les zapatillas.

• t:habillage du torero prend plusieurs dizaines de minutes.

LEs ARMES • La pique du picador -la vara - est constituée d 'une hampe de hêtre de 2,60 rn de long au bout de laquelle est fixé un fer à la pointe pyramidale .

1-------------i absolue , et constamment à la !:HISTOIRE DE !:ART TAURIN • Les origines les plus diverses sont attribuées à la corrida.

Certaines remontent à l'Antiquité, en référence à la place du taureau dans la civilisation minoenne ou au culte de Mithra ; d 'autres au Moyen Âge.

• t:existence des jeux taurins est avérée depuis le xv• siècle .

Ils se déroulent à l'occasion des fêtes et sont réservés aux nobles .

Au début du XVIII' siècle , avec la montée des Bourbons sur le trône d'Espagne, les nobles abandonnent une passion que le nouveau souverain ne partage pas.

La pratique des jeux taurins se répand alors parmi le peuple , notamment dans le sud, en Andalousie , où l'élevage des animaux est très ancien.

• La corrida devient une pratique réglementée en 1731 , lorsque le roi Philippe V accorde à une confrérie de Séville le droit d 'organiser une corrida et d'y accoler le terme de real- « royal ».

• Des arènes sont édifiées dans les grandes villes du pays : à Séville en 1740 , à Madrid en 1749, à Saragosse en 1764 et jusque dans des villes plus petites comme Ronda , en Andalousie, en 1784 .

• La plaza de taros devient le lieu des manifestations taurines et, plus généralement , de la célébration des fêtes.

Des variantes à la corrida apparaissent comme l'encierro , ou lâcher de toros dans la ville, qui fait la réputation des fêtes de la San Fermin à Pampelune .

recherche du temple , c'est-à-dire d 'un accord entre le mouvement du leurre et la vitesse de charge du taureau, mais en contrôlant et en réduisant cette vitesse de façon à conférer à la passe lenteur et durée ».

LE LIEU ET LES ACTEURS • Les banderilles posées par le bnnderillo sont des bâtonnets cylindriques de 70 cm de long ornés de papillotes de couleurs vives et qui se terminent par un harpon de 4 cm de long.

ru HABIT DE LUMihE" • t:épée du matador, qui lui sert • Le« traje de Juces », l'« habit de à mettre à mort le taureau , est !:ARÈNE lumière » que portent les matador s, formée d 'une lame plate d'acier • Le combat se déroule dans remonte à Franscisco Montes qui forgée à froid d'environ 85 cm une arène circulaire formée d'une l'a instauré en 1830 .

Très lourd- il de long.

à double tranchant et à arête piste de sable, le ruedo , entouré pèse environ 10 kg -, il se compose médiane .

Cette lame est légèrement d 'une barrière en bois , puis de principalement d'une veste -la recourbée à 10 cm de la pointe.

gradins.

Entre ces deux obstacles, chaqu etil/a -, d'un gilet-le cha/eco -, • Le puntillero est armé d'une puntil/a , un couloir, le cal/ejon.

sert de refuge un poignard acéré qui sert à donner aux personnes présentes dans 1------------i le coup de grâce au taureau après l'arène .

Les corridas se déroulent DE NOVILLERO À MATADOR l'estocade.

habituellement en fin d 'après-midi , ---===....,..,...,,..

lorsque le soleil baisse : l'arène présente donc un côté à l'ombre -sombra -et un autre au soleil -sol.

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' • Les principales arènes sont en Espagne , celles de Madrid, Séville, Valence, Saint-Sébastien , Bilbao et Barcelone ; en France celles de Nîmes, Béziers , Arles et Bayonne , Dax et Mont·de·Marsan ; en Colombie celles de Bogota , Cali, Medellin et Manizales ; en Équateur , celles de Quito , Ambato, Guayaquil et • t:apprenti torero , le novillero , devient matador lors d'une cérémonie , l'alternative, qui se déroule lors d'une corrida.

À l 'issue de la première minute du troisième tercio du premier taureau, son parrain lui remet en présence d'un témoin , l'épée et la muleta qui l'autorisent à combattre les taureaux de quatre ans -adultes.

Le parrain et le témoin sont deux toreros .

lis combattent dans l'arène le même jour que le nouveau matador.

L e jeune torero combat le premier et le dernier toro , le parrain le deuxième et le quatrième, et le témoin le troisième et le cinquième .

Cette cérémonie se déroule dans une grande arène , mais elle doit être confirmée lors d 'une course de taros organisée à Madrid.

• Figurent également parmi les armes les étoffes qui servent de leurre ou qui dissimulent l'épée lors du dernier tercio .

En forme de cape, le cnpote dt bregn -« de travail » -est de soie rose cyclamen à l'avers et de percale jaune citron au revers .

Ses dimensions sont adaptées à la taille du torero -de 1 rn à 1,2 m.

Son poids varie de 4 à 6 kg.

Elle est utilisée par le torero durant les deux premiers tercios .

La muleta est un morceau de serge rouge de forme arrondie.

La muletn est fixée en son milieu sur un bâton blanc effilé , le pa/ilia , muni d'une poignée ouvragée et, à l'autre extrém ité, d'une pointe d'acier .

LA CORRIDA LEs hAPES • Dans la matinée, les représen tants des matadors assistent au tirage au sort des taureaux -le sorteo - en présence du président de la corrida , qui est assisté par deux alguazils.

Ces derniers sont principalement chargés de veiller au respect du règlement par tous les acteurs de la corrida.

• Chacun des trois matadors inscrits à la corrida combat trois taureaux .

Une course de taureaux comprend ainsi neuf combats .

• En attendant leur tour, les taureaux sont séparés et placés dans de petits boxes individuels.

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', -- 1 ~· ·- ~ 1 • La corrida comme nce avec le poseo, le défilé de tous les acteurs du combat qui entrent dans l'arène pour saluer le président.

Précédé s des deux alguazils, vêtus de noir et coiffés d'un chapeau à plume, les matadors , placés sur le même rang et selon leur ordre d'ancienneté -le plus ancien à gauche , le second à droite et le plus jeune au milieu - , sont accompagnés de leur cuadrilla composée de banderilleros, de picadors et du train d'arrastre tiré par des mules , chargé d'évacuer les carcasses des taureaux morts .

Le défilé se fait au son de l'orchestre.

les participants saluent le président qui donne l'ordre de faire entrer le premier taureau, au son des trompes.

• Le combat se déroule selon trois phases, dénommées tercios.

Le tercio de pique se déroule avec la pique et la cape.

Il est suivi du tercio de banderilles , puis du tercio de muleta qui s'achève par la mise à mort .

Chaque tercio dure 5 min.

Le passage d 'un tercio au suivant se fait sur la présentation d 'un mouchoir blanc par le président et est accompagné par une sonnerie des trompes .

Nombre de places de la plus grande arène du monde , la Monumental de Mexico .

52 Nombre de toreros différents ayant remporté /'escalaf6n depui s 1901.

40ans Durée de la carrière d'« El Cordobés ».

13 ans Âge auquel « Joselito » tue son premier taureau .

5 Nombr e record d'année s au cours desquell es Enrique Pance amen é plus de cent combats.

Miura L'élevage de taureaux de combat le plus réputé , en Andalou sie.

Juan Antonio Ruiz « Espartaca >> 8 Jesulin de Ubrique (en 1996) 161. »

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