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Tanzanie (2005-2006): Année électorale

Publié le 27/09/2020

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« Tanzanie (2005-2006): Année électorale L’année politique tanzanienne a été marquée par l’organisation des élections législatives et présidentielle en novembre-décembre 2005.

Au niveau national, l’enjeu principal a résidé dans la succession du président Benjamin Mkapa qui, conformément à la Constitution, s’est retiré après deux mandats de cinq ans. L’attention s’est également portée sur l’archipel semi-autonome de Zanzibar, où l’opposition est demeurée relativement forte.

Lors du scrutin présidentiel national, Jakaya Kikwete, ministre des Affaires étrangères depuis 1995 et candidat du Parti de la révolution (CCM, ancien parti unique), l’a facilement emporté au terme d’un processus électoral dont les observateurs ont salué le bon déroulement.

Cette victoire obtenue avec plus de 80 % des suffrages, le plus gros score acquis par un candidat depuis l’instauration du multipartisme en Tanzanie, a représenté un succès éclatant pour J.

Kikwete, qui avait échoué de très peu dans la course à l’investiture de son parti lors de l'élection présidentielle de 1995. L’opposition, faible et divisée, a perdu ses rares sièges de députés sur le continent, n’en obtenant qu’à Zanzibar.

Dans cet archipel semi-autonome, la consultation d’octobre 2005 s’est nettement mieux déroulée que les précédentes. Le CCM y a conservé le pouvoir avec la réélection du président sortant, Amani Abeid Karume..

Kikwete a formé une nouvelle équipe gouvernementale fortement féminisée et garante des équilibres régionaux et religieux.

De plus, il a souhaité impulser rapidement un style de gouvernement rapide et efficace, en rupture avec les habitudes bureaucratiques de la Tanzanie. Dans le domaine économique, le président Kikwete a envisagé de poursuivre, en l’accélérant, la politique réformiste (privatisations des entreprises, modernisation de l’agriculture) engagée par son prédécesseur, et de renforcer la lutte contre la corruption.

En dépit d’un environnement macroéconomique stabilisé et d’une forte croissance portée par les secteurs touristique et minier, l’économie tanzanienne est en effet restée handicapée par l'héritage collectiviste.

En outre, depuis décembre 2005, le pays a dû faire face à la plus importante sécheresse depuis 1961, avec de graves conséquences économiques : 3,5 millions de personnes touchées, rationnements d’électricité, forte augmentation des prix. Sur le plan extérieur, la Tanzanie a maintenu de bonnes relations avec les bailleurs de fonds.

Elle est, en valeur absolue, le premier pays récipiendaire de l’aide internationale en Afrique subsaharienne, avec presque 2 milliards de dollars en 2005.

Troisième pays à bénéficier de l’initiative PPTE (pays pauvres très endettés) de réduction de la dette, la Tanzanie a également fait partie des États sélectionnés par le G-8 pour bénéficier d’une annulation totale de ses créances, effective en juillet 2006.

Par ailleurs, la Tanzanie a continué de jouer un rôle actif et positif dans la région des Grands Lacs, en particulier au Burundi où, au sein de l’initiative régionale pour la paix, elle a fortement contribué au succès de la transition démocratique burundaise.

Le gouvernement tanzanien a entrepris une médiation entre les nouvelles autorités du Burundi et la dernière rébellion armée, les Forces nationales de libération (FNL).. »

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