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T. S. Eliot

Publié le 09/12/2021

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Thomas Stearns Eliot résume en sa personne deux vieilles familles anglaises implantées en Nouvelle- Angleterre dès la fin du XVIIe siècle. Né dans la ci-devant Louisiane, il passa près du Mississippi une part de son enfance, mais alla à l'école dans le Massachusetts. "En Nouvelle-Angleterre, nous confiait-il, j'avais la nostalgie du long fleuve sombre, des ailantes, des cardinaux au plumage flamboyant, des hautes falaises crayeuses où nous cherchions les coquillages fossiles ; dans le Missouri, ce qui me manquait, c'étaient les conifères, les lauriers et les gerbes d'or, les passereaux chanteurs, le granit rouge et la mer bleue du Massachusetts." Il habita la lente Boston, puis s'en fut à Harvard. C'est là que lui tomba entre les mains le livre d'Arthur Symons sur le Mouvement Symboliste, et que Laforgue et Corbière "précipitèrent" sa sensibilité flottante. Ces peintres du cœur moderne lui furent des frères aînés ; leur prosodie, leur idiome neufs, un exemple irrésistible. Et dès ce temps, il accorde sa voix à la leur. L'année suivante, 1910, le trouve à Paris. Il est parmi la foule au cours de Bergson ; il suit la N.R.F. nouvelle-née et les Cahiers de la Quinzaine ; vérifie Verlaine et Baudelaire par les rues de la ville ; prend des leçons de français avec Alain-Fournier ; écrit : Tu rejetas la couverture, Puis sur le dos tu attendis, Sommeillant, guettant dans la nuit Les dix mille images sordides Dont ton âme était composée Et qui tremblotaient au plafond

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S.

Eliot Thomas Stearns Eliot résume en sa personne deux vieilles familles anglaises implantées en Nouvelle- Angleterre dèsla fin du XVIIe siècle.

Né dans la ci-devant Louisiane, il passa près du Mississippi une part de son enfance, mais allaà l'école dans le Massachusetts.

"En Nouvelle-Angleterre, nous confiait-il, j'avais la nostalgie du long fleuve sombre,des ailantes, des cardinaux au plumage flamboyant, des hautes falaises crayeuses où nous cherchions lescoquillages fossiles ; dans le Missouri, ce qui me manquait, c'étaient les conifères, les lauriers et les gerbes d'or, lespassereaux chanteurs, le granit rouge et la mer bleue du Massachusetts." Il habita la lente Boston, puis s'en fut à Harvard.

C'est là que lui tomba entre les mains le livre d'Arthur Symons surle Mouvement Symboliste, et que Laforgue et Corbière "précipitèrent" sa sensibilité flottante.

Ces peintres du coeurmoderne lui furent des frères aînés ; leur prosodie, leur idiome neufs, un exemple irrésistible.

Et dès ce temps, ilaccorde sa voix à la leur. L'année suivante, 1910, le trouve à Paris.

Il est parmi la foule au cours de Bergson ; il suit la N.R.F.

nouvelle-née etles Cahiers de la Quinzaine ; vérifie Verlaine et Baudelaire par les rues de la ville ; prend des leçons de français avecAlain-Fournier ; écrit : Tu rejetas la couverture,Puis sur le dos tu attendis,Sommeillant, guettant dans la nuitLes dix mille images sordidesDont ton âme était composéeEt qui tremblotaient au plafond ou encore la Chanson d'Amour de J.

Alfred Prufrock, qu'il achèvera à Munich.

Chanson au parler de tous les jours, etqui part du vers libre de Laforgue pour retrouver soudain le fil d'une tirade élizabéthaine : Moi, Prince Hamlet ? Non pas,Je ne le suis ni jamais n'ai du l'être ; Mais un seigneur de la suite, quelqu'unQui peut servir à enfler un cortège, A déclencher une ou deux scènes, à conseillerLe prince ; assurément un instrument facile Déférent, enchanté de se montrer utile,Politique, méticuleux et circonspect, Hautement sentencieux mais quelque peu obtus,Parfois en vérité, presque grotesque, Parfois, presque, le Fou. Lorsque, après une longue parenthèse académique, T.S.

Eliot, fuyant l'Allemagne où il étudiait Husserl, tombe en1915 à Londres, parmi les Imagistes, ceux-ci et au premier chef Ezra Pound reconnaîtront dans Prufrock la raresynthèse de deux traditions renouées. Dans la Terre vaine (1922) et au sortir de ce qu'on pourrait appeler un impressionnisme, puis un fauvisme poétiques,T.S.

Eliot fit (formellement) pour le Temps surtout, ce que les cubistes avaient fait quelques années plus tôt surtoutpour l'Espace.

Je veux parler de simultanéité Dès les premiers vers, nous enveloppe une méditation pressante sur la gestation mutuelle, et par là l'ambiguïté, de lavie et de la mort : Avril est le plus cruel des mois, il engendre Des lilas jaillissant de la terre morte, il mêleSouvenance et désir, il stimulePar ses pluies de printemps les racines inertes... Le titre même du poème renvoie à la légende du Graal et à son Roi blessé qui attend la guérison, le renouveau.

C'estune vision cosmique du destin de l'homme happé par l'engrenage du temps et qui s'en libère d'autant moins qu'il necesse de mésuser de l'amour.

La comédie humaine qui se joue est, dans sa fluctuation, dérisoirement permanente."De même que le marchand borgne, vendeur de raisins secs, se confond avec le marin phénicien, et que celui-cin'est pas entièrement distinct de Ferdinand, Prince de Naples", nous dit l'auteur, "de même toutes les femmes" (que. »

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