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Syrie (1991-1992)

Publié le 27/09/2020

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« Syrie (1991-1992) Le rôle régional de la Syrie est resté une donnée géopolitique prépondérante en 1992.

Après avoir tiré bénéfice de sa participation à la coalition anti-irakienne, lors de la guerre du Golfe en 1991, le chef de l'État syrien, Hafez el-Assad (réélu avec 99,9% des voix, le 2 décembre 1991), a accepté que la Syrie participe à la conférence de paix ouverte le 30 octobre 1991 à Madrid. Face à Israël, la délégation syrienne est vite apparue comme la plus intransigeante des délégations arabes.

D'ailleurs, au printemps 1992, le gouvernement de Damas a refusé de participer à la poursuite des négociations multilatérales de Moscou, après avoir consenti avec beaucoup d'hésitations à s'associer aux négociations de paix de Washington (février 1992). Au Liban, la tutelle syrienne a été de plus en plus contestée, et de nombreux observateurs se demandent si le repli des troupes de Damas dans la plaine de la Bekaa pourra avoir lieu en septembre 1992, comme cela a été prévu lors des accords signés à Taef en octobre 1989. La situation économique s'est améliorée: le pays a bénéficié de bonnes récoltes de céréales et, surtout, la production d'hydrocarbures a rapidement augmenté: en 1992, on prévoyait l'extraction de 25 millions de tonnes de pétrole et de 16 milliards de mètres cubes de gaz naturel.

La moitié de la production de pétrole est exportée et rapporte à la Syrie de précieuses devises, d'autant plus utiles que l'aide financière promise par les monarchies du Golfe a beaucoup diminué en 1992.

La libéralisation de l'économie s'est poursuivie: la nouvelle loi sur les investissements, en accordant des exemptions d'impôts ou de taxes douanières, veut attirer les capitaux étrangers ou le retour de capitaux syriens expatriés. Elle vise aussi à séduire les capitaux privés locaux.

Certains secteurs de l'économie ont été encouragés, en particulier le tourisme.

En ce domaine, le pays dispose d'un excellent potentiel (diversité des régions, richesse archéologique, bonne infrastructure routière), mais l'équipement hôtelier demeure insuffisant.

Il est vrai que les tensions et conflits régionaux n'ont guère été propices à un développement serein de cette activité. A la grande satisfaction de nombreux gouvernements occidentaux, Damas a annoncé, le 27 avril 1992, que les 4 000 Juifs syriens pourront désormais voyager librement, ce qui leur donne en fait la possibilité d'émigrer.

D'autre part, 3 500 détenus politiques ont été libérés à la fin de 1991 et au début de 1992.. »

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