Syrie (1982-1983)
Publié le 27/09/2020
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Syrie (1982-1983)
Après être apparue dans les années soixante-dix comme une puissance
prépondérante au Proche-Orient - particulièrement après avoir occupé le Liban en
1976 -, la Syrie connaît une grave crise dont le symptôme le plus dramatique a
été le soulèvement de la ville de Hama en février 1981.
Cette insurrection, dont
l'écrasement a fait des dizaines de milliers de morts, a montré le rejet par les
musulmans sunnites (qui forment l'écrasante majorité de la population), et
surtout par les mouvements intégristes, des dirigeants du pays.
Ces derniers, notamment le président syrien Hafez El Assad et son frère Rifaat,
appartiennent en effet à la secte ultra-minoritaire des Alaouites et mènent en
outre une politique laïque socialisante avec le soutien de l'Union soviétique.
Au sein du parti Baath au pouvoir, les militaires (alaouites) ont pris le pas
sur les civils, dont l'influence s'est amoindrie dans les villes.
La "grande
oeuvre" du régime, le grand barrage de l'Euphrate construit avec l'aide des
Soviétiques, qui devrait permettre d'irriguer de vastes étendues (mais c'est
d'autant moins d'eau pour l'Irak, d'où de nouvelles raisons de conflit avec
Bagdad), ne suffit pas à faire oublier une répression de plus en plus barbare.
La Syrie reçoit cependant une aide financière importante de l'Arabie saoudite et
des États du Golfe.
L'offensive israélienne au Liban, durant l'été 1982, a constitué un grave revers
pour l'armée syrienne, qui occupait le pays depuis 1976: en dépit
d'affrontements très brefs avec les Israéliens, elle a subi de très lourdes
pertes, notamment dans l'aviation.
Elle a dû se replier dans le nord du Liban et
dans la Bekaa sans que ses alliés soviétiques n'interviennent.
Pas plus
d'ailleurs que la Libye avec laquelle Damas avait décrété l'"unité" en 1981.
Mais dès le début de 1983, la Syrie a reçu une aide militaire massive de l'Union
soviétique, qui a installé des fusées Sam-5 dont la portée (250 km) modifie
sensiblement les données stratégiques au Proche-Orient.
D'autant plus que ces
rampes de fusées sont servies exclusivement par des Soviétiques.
Fort de ce
nouveau soutien, Damas a refusé d'évacuer le Liban et a rejeté l'accord
israélo-libanais signé en mai 1983, qui prévoyait le retrait simultané du Liban
de toutes les forces étrangères..
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