Swaziland

« 1 / 2 Swaziland Le Swaziland (450 000 habitants appartenant tous, à l'exception de 12 000 étrangers, au peuple swazi) est le plus petit des trois territoires dits de la Haute Commission britannique en Afrique du Sud, mais c'est le plus riche.

Comme pour le Basutoland et le Bechuanaland, la straté­ gie coloniale victorienne est à l'origine de la naissance du protectorat.

A la fin du XIX• siècle, les chefs swazi cher­ chaient un appui contre les entreprises des Boers et Londres désirait couper devant ces derniers la route qui, du Transvaal, les menait vers l'océan Indien.

2 Le Swaziland, petit pays enclavé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique, est montagneux et entaillé de vallées profondes à l'ouest; mais son relief s'abaisse progressivement vers l'est jusqu'à un plateau de 250 m d'altitude moyenne.

Il dispose de voies de communications fort insuffisantes : réseau routier presque entièrement composé de pistes, une seule ligne de chemin de fer, 220 km, qui relie le centre minier de Ngwenya au nord- ouest du pays au port mozambicain de Maputo (ex-Lou- renço Marquès), un petit aérodrome à Matsapa.

Ce défaut de communications, joint à un régime politique fondé sur la tradition tribale et à l'emprise quasi inéluctable de l'Afrique du Sud sur son économie, entrave le développe- ment d'un pays pourtant richement doté par la nature.

3 Alors que le Basutoland (aujourd'hui Lesotho) et le Bechuanaland (aujourd'hui Botswana) ont des économies à peu près inviables, le Swaziland (capitale Mbabane, 20 000 habitants en 1975, à 350 km de Johannesburg) pos- sède d'Importantes ressources minières et agricoles.

La principale culture est la canne à sucre (1 600 000 t) qui permet l'exportation de 13 500 t de sucre raffiné : mais le maïs (88 000 t), les agrumes (72 000 t), le coton et le riz y sont aussi cultivés en abondance et une partie notable des agrumes est exportée.

Le sous-sol recèle des gisements considérables de fer et d'amiante. 2 / 2. »