Swaziland (1984-1985)
Publié le 27/09/2020
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Swaziland (1984-1985)
Sécheresse, récession, cyclone...
Cela fait beaucoup pour le Swaziland, petit
royaume de 17 360 kilomètres carrés.
Déjà incapable de nourrir sa population, le
Swaziland s'est difficilement remis d'un cyclone qui, en janvier 1984, a causé
pour plus de 65 millions de dollars de dégâts en détruisant ou endommageant
routes, chemins de fer et secteur agricole...
L'ONU, qui a déjà fourni une aide
d'urgence de 2,5 millions de dollars, s'est engagée pour un programme de
reconstruction s'élevant à 44 millions de dollars.
La principale source de devises du pays, le sucre (45% des exportations), a subi
les aléas des cours mondiaux.
Le budget 1984 a accusé un déficit de 19 millions
d'emalangeni (monnaie locale rattachée à la zone rand).
La dépendance du
Swaziland à l'égard du géant sud-africain se constate à tous les niveaux.
Ainsi
62,4% du budget ont été couverts par Pretoria au titre des redevances de l'Union
douanière sud-africaine (SACU) dont le Swaziland fait partie.
Les importations
proviennent à 90% de l'Afrique du Sud, et les différents secteurs économiques
sont contrôlés et dirigés, pour l'essentiel, par des Blancs venus du pays de
l'apartheid.
Un exemple: les mines d'amiante d'Havelock ; aussitôt extraite,
l'amiante est dirigée par des télécabines en République sud-africaine où elle
est traitée dans l'usine de Barberton.
Coincé entre le Mozambique et l'Afrique du Sud, cet ancien protectorat
britannique est utilisé régulièrement comme refuge par les Mozambicains fuyant
les zones de guerre et par les dissidents noirs sud-africains, notamment les
militants de l'ANC.
Comme ses prédécesseurs, le Premier ministre, le prince Bhekimpi Dlamini, a joué
la carte sud-africaine et a accepté de se plier aux désirs de son capricieux
voisin, en faisant notamment une chasse effrénée aux militants de l'ANC.
Les
retombées n'ont cependant pas été celles qu'il espérait.
On a appris, début
1984, que le Swaziland et l'Afrique du Sud avaient signé en 1982 un pacte de
sécurité.
Le petit royaume pensait alors que son voisin lui accorderait en
récompense les territoires du Kangwane habités par des Swazi, et une partie du
Kwazoulou qui lui aurait procuré une sortie vers la mer.
Il a appris en juin
1984 que, finalement, ses désirs ne seraient pas exaucés.
En août 1984, le
prince Dlamini a signé un autre pacte de sécurité, cette fois avec le
Mozambique.
En proie à des difficultés économiques et à des problèmes de frontières, le
Swaziland a connu aussi des querelles de palais.
Depuis septembre 1983, c'est la
reine Ntombi qui règne sur le pays avec un comité de sages, le "Liqoqo", jusqu'à
ce que le prince Makom Simvelo (dix-sept ans) atteigne vingt et un ans.
Deux
ministres qui accusaient des membres du Liqoqo d'avoir détourné 10 millions de
dollars appartenant à l'Union douanière ont été emprisonnés, et quatre
responsables de la sécurité qui tentaient d'arrêter un prince soupçonné dans
cette triste affaire se sont retrouvés accusés de sédition et de subversion..
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