Supplément au voyage de BougainvilleAnalyse linéaireL1 à 6 : comportement du vieillard au départ et à l’arrivée des Europpéens.

« Supplément au voyage de Bougainville Analyse linéaire L1 à 6 : comportement du vieillard au départ et à l’arrivée des Europpéens.

l7 à 14 : discours au peuple.

Il leur décrit un avenir funeste et violent tel un prophète.

Cl de la violence.

L15 à 47 : discours à Bougainville.

Alternance tu/vous.

Opposition radicale entre les deux cultures.

Permet de voir un mode de vie idéal selon Diderot : une vie communautaire idyllique opposé à une civilisation malsaine. L5-6 : « accouraient » « s’attachaient » « serraient » « pleuraient » : ces 4 verbes à la suite soulignent une tristesse de la part des Tahitiens et sont la cause du discours du vieillard. L7 à 14 : le vieillard peint un tableau péjoratif des européens : il utilise un grand nombre d’adjectifs tels que « ambitieux » « méchants » « corrompus » « vils » malheureux ».

L10 : trois verbes sur un rythme ternaire sur le thème de l’esclavage : « enchaîner » « égorger » « assujettir ».

L11 : deuxième rythme ternaire avec la répétition de l’adverbe « aussi » qui souligne la corruption des européens.

L16 : apparition du champ lexical du bonheur avec deux phrases construites simplement « nous sommes innocents, nous sommes heureux » qui soulignent la cause de leur joie : innocents=heureux.

Argumentation basée sur un système d’opposition entre l’européen vil et corrompu et le Tahitien innocent, heureux et naturel.

C’est une utopie. L17 : « nous suivons le pur instinct de la nature » : l’épithète avant le nom « pur » souligne un lieu utopique proche de la nature.

L18 : « du tien et du mien » : les deux adjectifs possessifs mettent en avant l’apparition de la propriété qui est source de jalousie.

L20-23 : description de la liberté sexuelle détruite avec un CL très sanglant.

L28 : « tu es le plus fort » : le superlatif souligne le reproche du vieillard : il refuse la loi du plus fort et l’injustice.

L30 : l’asyndète « : » rend l’argumentation bien plus efficace.

L30 à 33 : le vieillard revendique la fraternité « frère ». L33 à 47 : le vieillard critique la société de consommation des européens « besoins factices » avec deux épithètes « factices » « chimériques » qui soulignent la non existence des choses qu’ils prônent.

Nous avons le tableau de deux sociétés : une qui vit dans le juste besoin et l’autre dans la consommation, le besoin superflu.

L39-40 : parallélisme de construction qui souligne le mode de vie simple des Tahitiens.. »