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SUJET GRAND ORAL AMC : Pourquoi les inégalités économiques persistent-elles à New York malgré sa richesse et son influence mondiale ?

Publié le 26/05/2025

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« SUJET GRAND ORAL AMC : Pourquoi les inégalités économiques persistent-elles à New York malgré sa richesse et son influence mondiale ? Introduction : Bonjour.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un paradoxe que je trouve particulièrement frappant : celui de la ville de New York. Souvent, on la présente comme un symbole de réussite économique (avec la bourse de Wall Street par exemple) ou encore d’influence mondiale.

C’est une ville qui attire les investisseurs des plus grandes multinationales mais aussi les artistes, les touristes qui incarne le rêve américain.

Pourtant, derrière cette image brillante, New York est aussi une ville profondément marquée par les inégalités.

Des millions d’habitants vivent dans la précarité, certains n’ont pas accès à des soins de qualité, et d’autres ne peuvent tout simplement pas se loger correctement. J’ai choisi ce sujet car il permet de mieux comprendre les paradoxes des grandes métropoles comme New York où la richesse coexiste avec la pauvreté ce qui soulève des enjeux économiques humains et sociaux majeurs. C’est pour cela que nous pourrons nous demander : Pourquoi les inégalités économiques persistent-elles à New York malgré sa richesse et son influence mondiale ? Pour y répondre, nous allons d’abord montrer que New York est effectivement une ville extrêmement riche et puissante. Ensuite, nous expliquerons que cette prospérité coexiste pourtant avec des inégalités très fortes.

Enfin, nous terminerons en analysant les causes profondes de cette situation, qui sont souvent structurelles et historiques. Développement : I.

Une ville puissante et prospère à l’échelle mondiale Tout d’abord, on ne peut pas nier que New York est l’une des villes les plus riches et influentes du monde.

Elle est au coeur de l’économie mondiale, et cela se voit notamment avec la présence de Wall Street, qui est la plus grande place financière du monde. Chaque jour, des milliards de dollars y sont échangés, et cela a un impact direct sur les marchés internationaux.

C’est une ville qui contribue énormément à l’économie américaine : son PIB dépasse celui de certains pays européens. De plus, New York accueille le siège des Nations Unies, ce qui renforce son statut de capitale diplomatique.

On y trouve aussi des dizaines de sièges de grandes entreprises internationales, comme JPMorgan Chase (banque), Pfizer (pharmaceutique), ou encore des géants de la tech comme Google ou Amazon, qui s’y sont récemment implantés. Mais New York, ce n’est pas seulement la finance : c’est aussi une capitale culturelle.

Elle est connue dans le monde entier pour ses musées célèbres comme le MoMA ou le Met, ses théâtres comme Broadway, des événements qui attirent des millions de visiteurs chaque année comme par exemple la Fashion Week de New York ou encore le Nouvel An à Times Square, ou encore ses universités prestigieuses comme Columbia ou NYU.

Tout cela fait de New York un centre d’attractivité économique, touristique et intellectuelle unique. Et forcément, cette prospérité se traduit par une concentration de richesse : certains quartiers comme Manhattan ou Brooklyn sont parmi les plus chers des États-Unis.

Les logements y sont vendus plusieurs millions de dollars, et la consommation de luxe y est omniprésente.

On y croise des cadres supérieurs, des célébrités, des investisseurs internationaux… Bref, tout donne l’image d’une ville très riche, et en apparence, tout semble aller bien. II.

Une réalité sociale marquée par de fortes inégalités Mais cette image ne reflète qu’une partie de la réalité.

Dès qu’on sort des zones les plus riches, on découvre un autre New York, beaucoup moins visible, et surtout beaucoup plus fragile. Par exemple, le Bronx ou certaines zones de Brooklyn comptent parmi les quartiers les plus pauvres des États-Unis.

Dans le Bronx, le revenu médian est de moins de 40 000 dollars par an, alors qu’il dépasse les 120 000 dollars dans certaines parties de Manhattan. Ce sont des écarts énormes, qu’on peut observer dans les transports, dans la qualité des écoles, dans les soins de santé, et bien sûr, dans le logement. Le logement, justement, est l’un des problèmes majeurs.

New York connaît une crise du logement permanente.

Les loyers sont très élevés, y compris dans les quartiers populaires, et de nombreux habitants sont obligés de consacrer plus de la moitié de leurs revenus pour se loger. La gentrification, c’est-à-dire le remplacement progressif des classes populaires par des classes aisées dans certains quartiers, a accentué cette pression.

Les anciens habitants sont souvent forcés de partir, car ils ne peuvent plus suivre l’augmentation des loyers. Un chiffre marquant : environ 60 000 personnes vivent chaque nuit dans des refuges ou dans la rue à New York.

Et encore, ce chiffre ne prend pas en compte ceux qui dorment dans leur voiture ou chez des proches. Autre.... »

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