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(suite Pr.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : (suite Pr. Ce document contient 1933 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Médecine.

« (suite Pr.Besse) La transplantation d'organe est une pratique médicale que l'on maitrise puisqu'on connait bien la technique opératoire, on a mis au point et on arrive à maitriser le traitement immunosuppresseur qui permet la tolérance du greffon. Et puis on a également vu que cette technique impose l'utilisation de greffons d'origine humaine, puisque actuellement il n'est toujours pas possible d'utiliser soit une xénogreffe, soit la biotechnologie. On a vu que ces organes humains étaient prélevés chez des patient dans un état particulier, en état de mort encéphalique et que chez ces patients le fait d'être passé en état de mort encéphalique les faisaient déclarer donneur potentiel. L'activité de transplantation est encadré par la loi de bioéthique, qui place le corps humain hors commerce.

Et en plaçant le corps humain hors commerce, la loi impose à la société le don d'organe.

Ce don, il va entrainer un certain nombre de problématiques, que nous avons commencé à étudier, notamment en voyant pourquoi on donne, pourquoi on accepte un don et pourquoi on se sent toujours obligé de rendre l'équivalent de ce don. Le don instaure obligatoirement un double rapport, cad qu'il instaure à la fois un rapport de solidarité et un rapport de supériorité. Le don instaure donc un inégalité avec la création d'un objet et d'un assujetti, il y a une instauration d'une hiérarchie de ce fait. Et c'est cette hiérarchie qui est à la base même de la création de nos société comme étant au Moyen- Age, le suzerain donnait protection à sont vassal, vassal qui en retour devait lui jurer fidélité et lui rendre service. Les conditions de développement du don, se trouvent dans les sociétés qui reposent sur l'existence de rapport personnels et sur la reconnaissance du rôle de l'individu, cad de don tel qu'on le décrit, ne peut exister que dans des société sans castes. En effet dès qu'il existe des castes dans une société, le don revêt une forme et une signification différente selon qu'il s'effectue entre gens de même niveau, entre gens de même caste.

Au Japon qui est une société à caste, il existe 4 mots différents pour exprimer le don en fonction de celui qui donne, en fonction de celui qui reçoit et en fonction de ce qu'il donnait. Il existe dans la pratique du don, un champs d'échange virtuel qui est un véritable champs de manœuvre, de stratégie. Stratégies qui peuvent être différente en fonction des intérêts que le don peut servir. L'éventail des possibilités est immense, et les intérêts peuvent même être opposés, cad que dans son concept même, le don est une pratique AMBIVALENTE. Il peut s'agir d'un acte de générosité ou d'un acte de violence, déguisée en un acte désintéressé. Ex: esclavage consenti en règlement d'une dette, c'est une des bases de l'exploitation de l'homme par l'homme. Le don repose et suppose une économie d'échange, d'obligations et de dettes, le rendu équivalent d'un don n'est pas suffisant pour s'en acquitter, le don oblige la pensée à un remerciement infini pour ce qui a été rendu possible grâce à ce don et il y a un proverbe qui dit: « qui donne ne doit jamais s'en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l'oublier.

». C'est ainsi que l'on peut expliquer ce qu'est la notion du devoir filial.

On est redevable envers nos parents de ce qu'ils nous ont donnés.

Et donc le don, force la pensée à considérer la promesse contenue dans ce don.

Promesse qui en déborde l'intentionnalité et lui. »

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