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Suisse (2003-2004): La fin de la «formule magique»

Publié le 27/09/2020

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« Suisse (2003-2004): La fin de la «formule magique» Pays réputé pour sa stabilité, la Suisse a vécu un petit tremblement de terre politique en 2003.

À la suite des élections fédérales d’octobre, la composition du Conseil fédéral (gouvernement) a été modifiée (10 décembre 2003) : un élu issu de l’Union démocratique du centre (UDC, parti vainqueur des élections), Christoph Blocher, a pris la place de la ministre de la Justice Ruth Metzler, membre du Parti démocrate chrétien.

L’Union démocratique du centre (droite nationaliste) est devenue le premier parti du Parlement avec un total de 63 sièges dans les deux chambres (sur un total de 246).

Le deuxième parti en importance est le Parti socialiste (61 sièges) devant le Parti radical (50 sièges) et le Parti démocrate chrétien (43 sièges).

Ces deux derniers partis, situés plutôt au centre, ont été les principaux perdants de ces élections, la gauche se renforçant principalement grâce au bon résultat des Verts. Le Conseil fédéral se compose désormais de deux représentants de l’UDC (+ 1), de deux socialistes, de deux radicaux et d’un représentant du PDC (– 1).

Cette modification de l’équilibre de représentation des partis au gouvernement est un événement historique, puisque la formule précédente, dite «formule magique», avait valu pendant quarante-quatre ans.

C’est en effet le 17 décembre 1959 que deux socialistes faisaient leur entrée au Conseil, formé, par ailleurs, de deux démocrates chrétiens, de deux radicaux et d’un représentant de l’UDC. Outre les élections fédérales, l’année 2003 a été marquée par plusieurs débats importants concernant l’avenir du système d’assurances sociales.

L’arrivée au département (ministère) de l’Intérieur, en charge des questions sociales, du conseiller fédéral Pascal Couchepin, auparavant ministre de l’Économie, a amené l’ouverture d’un vaste débat sur la manière de consolider financièrement à long terme le système social suisse.

La proposition de P.

Couchepin de faire passer l’âge de la retraite de 65 à 66 ans en 2015 et de 66 ans à 67 ans en 2025 a fait couler beaucoup d’encre. Le déclenchement de la guerre en Irak, au printemps 2003, a également suscité de nombreux débats en Suisse au sein du monde politique et parmi la population, qui a manifesté massivement son opposition à l’intervention américaine alors que le Conseil fédéral, sous la présidence de P.

Couchepin, s’en tenait à une attitude plus réservée afin de respecter le principe de la neutralité de la Suisse.

La Suisse s’est illustrée diplomatiquement en apportant son soutien à l’«initiative de Genève», présentée comme une voie possible pour ramener la paix entre Israël et les Palestiniens.

Lancée le 1er décembre 2003 dans la cité de Calvin (par des représentants de l’Autorité palestinienne et des personnalités de la gauche israélienne) en présence de la ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey, ce projet d’accord a suscité certains espoirs, tout en étant critiqué par le gouvernement israélien et par certaines organisations palestiniennes. Sur le plan de ses relations avec l’Union européenne, l’année 2003 a été décevante pour la Suisse.

Malgré la signature, le 3 juin, d’un accord sur la taxation de l’épargne étrangère en Suisse, il n’a pas été possible de trouver des accords dans les autres domaines en discussion.

Or, Berne tenait à ce que tous les accords encore sur la table des négociations soient signés avant de le faire entrer en vigueur.. »

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