Databac

SUGER(vers 1081 - 1151) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SUGER(vers 1081 - 1151) - BIOGRAPHIE. Ce document contient 449 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« 1 / 2 SUGER (vers 1081 -1151) Cet abbé de Saint-Denis fut le conseiller de Louis VI et de Louis VII et J'une des plus brillantes figures politiques de l'époque.

C'était avant tout un homme d'Eglise.

Né vers 1081 d'une famille pauvre, il avait étudié à Saint-Denis, puis à Saint-Benoît-sur-Loire avant de revenir à Saint-Denis, où il s'occupa bientôt de l'administration de l'abbaye; élu abbé en 1122, il devint le familier de Louis VI, qui le chargea de nombreuses missions diplomatiques auprès des papes et s'entoura de ses conseils pour l'ensem­ ble de la politique royale.

Moine dévoué à l'église, il l'était tout autant à la royauté, qu'il considérait comme la protectrice de J'Eglise.

Petit, frêle, d'une intelligence vive, précise, concrète, c'était un esprit, juste, pondé­ ré, plein de bon sens, qui répugnait aux excès d'ascétisme ou de réfor­ misme et s'opposa, à cet égard, à son fougueux contemporain, saint­ Bernard.

Travailleur infatigable, Suger mit, à servir son abbaye, la même ardeur qu'à servir le roi.

En ce qui concerne Saint-Denis, sa gestion temporelle et spirituelle fut exemplaire : il restaura la vie monastique, enrichit l'abbaye et fit reconstruire la magnifique église consacrée en 1144.

Du point de vue politique, il conseilla Louis VI avec prudence, l'enga­ geant à guerroyer dans le royaume contre les brigands et les vassaux infidèles, mais le réconciliant avec ses ennemis extérieurs ; car cet homme juste et sage entretenait des rapports amicaux aussi bien avec le roi d'Angleterre, Henri 1er Beauclerc, qu'avec Thibaud de Champagne, tout aussi redoutables pour la monarchie française.

Ecouté de Louis VI, Suger le fut également de Louis VII, qui le prit comme conseiller avant de le nommer régent lors de son départ pour la deuxième Croisade (1147-1149).

Pendant l'absence du roi, il conserva intact le domaine royal, le faisant fructifier avec tant de succès que les caisses du royaume étaient encore pleines après qu'il eut envoyé à Louis VII tout J'argent nécessaire à son expédition.

Il maintint aussi J'ordre dans le royaume, ce qui n'était pas si simple, et il eut à lutter contre le propre frère du roi, Robert de Dreux, revenu prématurément d'Orient et que des seigneurs mécontents voulaient mettre sur le trône.

Au retour de Louis VII, le sage ministre s'efforça d'empêcher la rupture de l'union royale, rupture qui devait se consommer peu après sa disparition.

Epuisé par sa double tâche, religieuse et politique, Suger mourut à Saint-Denis le 13 janvier 1151.

Il laissa à la postérité une admirable Vie de Louis le Gros et le début d'une Vie de Louis VII, œuvres très précieuses pour la connais­ sance de toute cette période.

Suger mérite bien le titre de Père de la patrie, qui lui fut donné après sa mort par son biographe, le moine Guillaume. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles