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SUFFREN( 1729-1788) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 SUFFREN (1729-1788) A la cour de Louis XVI, le jeune duc d'Angoulême, âgé de neuf ans, salua Suffren de ces mots : «Monsieur le bailli, je lisais les Hommes illustres de Plutarque, mais je quitte mon livre avec plaisir parce que j'en vois un.» Il répétait évidemment une leçon, mais il saluait en effet un héros.

Celui qui devait laisser le souvenir d'un des plus grands marins du xvm· siècle est né à Saint-Cannat, près d'Aix-en-Provence, le 17 juil­ let 1729.

Entré dans les gardes de la marine à peine âgé de quinze ans, il participe à la bataille de Toulon à bord du Solide et,jusqu'en 1783, toute sa carrière va se dérouler à la mer, soit au service de J'ordre de Malte (il est chevalier de l'ordre), soit surtout au service du roi de France.

Pendant les guerres de la Succession d'Autriche et de Sept Ans, il combat contre les Anglais aux Antilles, au Canada, à Minorque, à Lagos.

Lors de la guerre d'Indépendance américaine, Suffren participe à la campagne sous les ordres de d'Estaing.

Il s'illustre à Rhode Island et à la Grenade.

Il est alors en pleine possession de ses moyens et fait figure de remar­ quable chef de guerre, même s'il rte paie pas de mine.

«De tenue et de tournure bizarres ...

>>, il a «plus J'apparence d'un boucher anglais, trapu et vulgaire, que d'un Français de qualité>>.

Gros mangeur, sanguin, coléreux, de relations difficiles, il affiche un tempérament offensif exceptionnel et des idées en rupture avec la tactique de l'époque fondée sur les combats en ligne de file.

Fort de son expérience et de J'étude des batailles de Ruyter, il recherche J'action décisive, en particulier la manœuvre permettant la concentration des moyens sur une partie de la flotte adverse.

En 1781, il reçoit le commandement d'une division destinée aux mers des Indes dans le dessein de paralyser le commerce anglais et de soutenir J'action des princes hindous du Carnatic alliés aux Français.

Ce comman­ dement va lui permettre de donner toute sa mesure.

Dès son passage aux îles du Cap-Vert, il surprend et attaque à Praia une escadre anglaise de 35 vaisseaux et s'ouvre la route du Cap.

Dans J'océan Indien, en dépit de difficultés matérielles énormes et de l'absence de véritables bases, il livre un duel farouche au contre-amiral Hughes marqué par les engagements de Madras, de Provedien, de Trinquemale et de Gondelour (20 juin 1783).

En dépit de hardiesses tactiques, aucune de ces batailles n'est décisive.

Suffren se heurte à la valeur de J'adversaire et surtout à l'indiscipline de ses capitaines de vaisseau avec lesquels il entretient des relations détesta­ bles.

Le retentissement de ces actions n'en est pas moins considérable et Suffren connaît un retour triomphal en France.

Il s'apprête à recevoir le commandement de l'armée navale, quand il meurt mystérieusement. 2 / 2. »

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