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Suède (2004-2005): Tempêtes dévastatrices

Publié le 24/09/2020

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« Suède (2004-2005): Tempêtes dévastatrices Le référendum sur l’adoption de l’euro de septembre 2003 avait montré (56 % de « non ») qu’il serait improbable de dégager une majorité favorable au Traité constitutionnel européen, mais aussi que la population ne souhaitait pas voir soumettre toutes les décisions européennes à référendum.

Certains avaient exprimé l’opinion que les députés étaient précisément élus pour trancher les questions importantes.

Le gouvernement avait donc décidé de ne pas organiser de référendum sur le Traité en arguant qu’il ne comportait pas de changement majeur et que ce serait effectivement affaiblir la démocratie représentative que de ne pas confier la décision (décembre 2005) au Parlement suédois.

Mais l'échec des référendums français et néerlandais a renforcé le camp des eurosceptiques et, après quelques hésitations, le gouvernement a suspendu le processus de ratification, le 17 juin 2005. Les élections au Parlement européen du 13 juin 2004 ont contribué à fragiliser le Parti social-démocrate au pouvoir (24,5 % des voix) et ont confirmé l’audience des opposants à la construction européenne, la liste du Mouvement de juin recueillant 14,4 % des voix, le Parti de gauche 12,8 % et les Verts 5,9 %. Face à des sondages peu encourageants, le Premier ministre Göran Persson a remanié le gouvernement en octobre 2004 afin de préparer les élections législatives de 2006.

Il a notamment nommé Premier ministre adjoint un proche, son ancien ministre des Finances, Bosse Ringholm, tandis que Leif Pagrotsky, le ministre « eurosceptique » le plus en vue, quittait le ministère de l’Industrie pour celui de l’Éducation et de la Culture.

Ibrahim Baylan, d’origine syrienne, a été nommé ministre des Écoles. Le gouvernement a par ailleurs donné des gages aux écologistes, ses alliés au Parlement, en annonçant une décision d’une grande portée : la fermeture en mai 2005 du second réacteur de la centrale nucléaire de Barsebäck.

Allait ainsi être clos un sujet qui, depuis des décennies, occasionnait des débats passionnés en Suède et empoisonnait les relations avec le Danemark, dont la centrale est proche.

Le problème s’est posé cependant sous une autre forme avec le nouveau « choc pétrolier » puisque les industries suédoises se sont interrogées sur leur approvisionnement en énergie et le coût de l’électricité. Bien que très éloignée de la catastrophe, la Suède a été durement touchée par le tsunami du 26 décembre 2004.

Il a en effet frappé une région massivement fréquentée par les touristes suédois à cette époque de l’année.

3 560 ressortissants furent d’abord portés disparus, avant que le chiffre des victimes atteigne un total de 544 morts ou disparus en février 2005.

Le gouvernement, et en particulier le ministre des Affaires étrangères Laila Freivalds et le Premier ministre ont été sévèrement critiqués par l’opposition et l’opinion publique pour cette confusion et la lenteur de leur réaction.

Il a notamment été reproché à L.

Freivalds d’être allée au théâtre le soir même de la catastrophe. La situation économique a été, pourtant relativement satisfaisante puisque, en 2004, la croissance a atteint 3,5 %, l’excédent commercial a dépassé 23 milliards d’euros et l’inflation est restée très faible (1,1 %).

Le chômage était toutefois préoccupant (5,8 % en avril 2005) et l’annonce en mars 2005 que General Motors allait transférer la production des voitures de la gamme moyenne. »

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