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Suède (2002-2003): Le pari de l'euro

Publié le 24/09/2020

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« Suède (2002-2003): Le pari de l'euro La croissance n'a atteint que 1,9 % en 2002, un taux moindre que celui prévu par le budget initialement adopté (2,1 %) et quasiment au même niveau qu'en 2001 (1,2 %).

Les six premiers mois de l'année 2002 avaient pourtant laissé espérer un rebond sensible avec une progression du PIB de 1,6 % par rapport au premier semestre 2001.

Cette performance résultait en fait d'une bonne tenue des exportations et de la consommation, tandis que les importations et les dépenses d'investissement enregistraient un recul.

La dégradation de la conjoncture économique mondiale à compter de l'été 2002, suivie de l'affaiblissement du dollar, a limité la compétitivité des firmes exportatrices, entraînant un ralentissement de la croissance.

En mai 2003, le taux d'inflation atteignait 1,9 % et celui du chômage 4,2 % – un chiffre sous-estimé car il ne prenait pas en compte les nombreuses personnes sans emploi suivant une formation et/ou bénéficiant des politiques actives de lutte contre le chômage (stages en entreprises, emplois temporaires, etc.). Les élections législatives, tenues le 15 septembre 2002, n'ont pas été affectées par un ralentissement de l'économie encore peu perçu.

Au contraire, le gouvernement social-démocrate en place a même pu faire valoir un bilan positif de son mandat (1998-2002) en matière de croissance et d'assainissement des finances publiques.

Face au Parti du rassemblement des modérés (conservateur) qui promettait des baisses d'impôts et qui a subi un revers en n'obtenant que 15,1 % des suffrages, les sociaux-démocrates ont ainsi réussi à accroître leur score des législatives précédentes de 1998, passant de 36,3 % à 39,8 % en 2002, en promettant de conforter l'État-providence.

Le scrutin a été marqué par la percée du Parti libéral qui a recueilli 13,3 % des voix, en réclamant notamment un réexamen de la politique d'intégration suédoise des immigrés et l'instauration d'un test d'aptitude linguistique pour les demandeurs de la citoyenneté suédoise.

Comme au Danemark et en Norvège mais à un moindre niveau, l'immigration est donc devenue un thème électoral important. Les questions européennes n'ont occupé qu'une faible place dans la campagne, car elles divisaient les sociaux-démocrates, ainsi que la plupart des partis de droite, à l'exception du parti conservateur, proeuropéen.

Légèrement remanié, le gouvernement, bien que lui-même très partagé sur l'euro, s'est néanmoins appuyé sur son franc succès électoral pour annoncer, dès novembre 2002, la tenue d'un référendum sur l'adoption de la monnaie européenne, fixé au 14 septembre 2003. Si l'issue en était positive, l'euro deviendrait la monnaie courante de la Suède à compter de 2006. Le Parti social-démocrate semblait le plus à même de convaincre les citoyens car il était le plus proche des employés et des allocataires qui dépendent du large secteur public.

Il a toutefois essuyé un revers lorsque la puissante et influente confédération syndicale LO (Landsorganisation) a annoncé, le 7 avril 2003, qu'elle resterait neutre et n'afficherait aucune recommandation de vote pour la consultation.

Le gouvernement avait, il est vrai, refusé de créer des fonds de régulation pour couvrir le risque d'un chômage accru si l'euro était adopté, alors que LO en avait publiquement fait l'une des conditions de son soutien.. »

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