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Suède 1991-1992

Publié le 24/09/2020

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« Suède 1991-1992 Avec 38,2% des voix, les sociaux-démocrates suédois ont enregistré aux élections législatives du 15 septembre 1991 leur plus mauvais score depuis 1928, au profit des conservateurs (22%, +3,7% par rapport à 1988) et des chrétiens-démocrates (7,2% des voix contre 2,9%).

Le Parti de la nouvelle démocratie, populiste d'extrême droite et nouveau venu, a rassemblé les suffrages de 6,8% des Suédois. Le leader conservateur Carl Bildt a formé un gouvernement intégrant les quatre partis bourgeois traditionnels, dont les libéraux et les centristes ex-agrariens, tous deux affectés par une baisse de leur score électoral (respectivement passés de 12,1% à 9,2% et de 11,3% à 8,4%).

Cependant, minoritaire et fragmentée, la coalition devrait dépendre de l'arbitrage des nouveaux démocrates (25 sièges). En 1991-1992, la Suède a offert l'image d'une société plus instable, troublée par la poussée du libéralisme, le recul de la social-démocratie et des valeurs contestataires (gauche ex-communiste et Verts), l'apparition de "nouveaux pauvres" et la montée du racisme.

Pour autant, il serait abusif de proclamer la fin du "modèle suédois", à la fois parce qu'il fut égratigné dès avant 1991 par les sociaux-démocrates eux-mêmes (en matière de fiscalité ou de stabilisation des salaires) et parce que le système de relations sociales qui en est le fondement n'a pas été atteint. Le gouvernement de Carl Bildt s'est attelé à la mise en oeuvre d'une politique économique libérale: démantèlement graduel des fonds salariaux gérés par les syndicats, encouragement de l'épargne privée, libéralisation des investissements étrangers, privatisations, abaissement progressif de la pression fiscale (impôt sur la fortune, baisse de la TVA de 25% à 18% sur certains produits) et réduction des dépenses publiques (subventions aux municipalités et à l'industrie, modification de l'assurance maladie et des congés parentaux, mesures contre l'absentéisme, soit 14 milliards de couronnes pour 1992-1993). L'année 1991 aura encore été une année de crise, comme l'a indiqué un déclin du PIB de plus de 1,5%.

La consommation privée a stagné (+0,3%) au profit de l'épargne, la chute des investissements bruts (- 9,5%) et de la production industrielle (- 5,5%) a contribué à une nouvelle hausse du chômage (2,7% contre 1,9% en 1990) et des faillites (+71%).

L'inflation est restée forte (8,1%) malgré la compression des salaires (4,8%).

En dépit d'une baisse plus importante des importations (- 6,5%) que des exportations (- 2%), le déficit des comptes courants s'est élevé à 18 milliards de couronnes. Satisfait du traité de Porto sur l'Espace économique européen (EEE) signé le 2 mai 1992 entre la CEE et l'AELE (Association européenne de libre-échange dont la Suède est membre), le gouvernement a déclaré son soutien à l'intégration européenne (la Suède avait déposé sa candidature à la CEE le 1er juillet 1991), tout en revendiquant le droit de posséder une défense indépendante et à continuer de militer en faveur du désarmement.

En matière diplomatique et commerciale, le pays a encore resserré ses liens avec les pays Baltes, la Russie et la Pologne, jetant les bases, avec ses voisins nordiques, d'une communauté de la Baltique.. »

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