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Stress et performance sportive (Grand Oral)

Publié le 09/06/2024

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« GRAND ORAL SVT : Faut il voir le stress comme l’ennemi de la performance sportive ? En 2006, l’un des meilleurs joueurs de foot de sa génération (Zinedine Zidane) a asséné un « coup de boule » à l’un des joueurs adverses en pleine finale de coupe du monde, ce comportement qu'aujourd’hui encore avons beaucoup de mal a expliquer mais qui aurait pour cause première le stress.

Pourquoi court on plus vite si on se fait poursuivre par un animal féroce en pleine jungle… On peut alors se demander s'il faut voir le stress comme l’ennemi de la performance sportive ? Le stress est une réaction naturelle du corps face à une situation perçue comme menaçante ou exigeante.

Dans le contexte du sport, le stress peut provenir de diverses sources, dont 4 clés : le manque de contrôle sur la situation (embouteillages avant un match), l’imprévisibilité (manque de connaissance de l’équipe adverse), le changement (coach, coéquipiers) et enfin la personnalité menacée (joueur renommé a une grosse pression pour garder cette renommée).

Comprendre comment le stress influence l’effort sportif est donc crucial pour les athlètes, les entraîneurs et les psychologues du sport. Il existe deux types de stress : le bon et le mauvais.

Cette différenciation entre les deux peut être faite grâce a une courbe nommé « U inversé » ou bien courbe de Goss. La quantification du stress sur cette courbe peut être fait de différents moyens comme la mesure de la fréquence cardiaque ou bien du niveau de sudation… Pour mieux comprendre comment le stress peut impacter positivement ou négativement la performance sportive mieux vaut comprendre le stress lui-même. On voit sur ce schéma que le stress peut augmenter la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, mais aussi la vasodilatation et la vasoconstriction qui permet alors au muscle de recevoir plus de sang et alors d’être plus performant. La libération d’adrénaline dans le système a aussi tendance à libérer une grande quantité de glucose par le foie ce qui a pour conséquence de libérer une grande quantité d’énergie sur un cours temps. Si le système limbique est trop sollicité alors celui-ci fait libérer par le système sympathique une très grande quantité d’adrénaline qui va sursolicité les muscles le glucose dans le foie, le cœur et les poumons. Cette sursolicitation provoque ce qu’on peut vulgairement appeler le « surstress » et donc au bout d’un certain temps de l’épuisement de la fatigue, voire de la désorganisation dû notamment a ce qu’une trop grande quantité de sang arrive au cerveau par l’augmentation de la fréquence cardiaque. Nous venons de voir la réponse rapide du stress avec ses bons et ses mauvais effets mais il existe aussi une réponse lente au stress qui toute comme la réponse rapide n’a pas que du bon. Comme on le voit sur ce schéma, il existe de bons effets a la réponse lente du stress tels que la néoglucogénèse (création de glucose) qui permet un maintien de l’effort plus long qu’en temps normal, la réduction des inflammations notamment musculaire ce qui est très pratique la veille d’un match important etc… et enfin une sensibilité accrue à la constriction des vaisseaux ce qui augmente encore plus le débit de sang par minute pour chaque muscle.

En revanche tout comme la réponse rapide, si l’hormone responsable de cette réponse est générée en trop grande quantité le système peut être sursollicité et donc donné des effets physiologiques négatifs.

Comme par exemple le cortisol peut être la cause d’une moins bonne récupération musculaire ou bien même un risque plus important de blessures. Le stress en fonction de son intensité peut avoir des conséquences positives ou bien négatives sur la performance sportive mais alors comment les athlètes de haut niveau arrive-t-il à avoir une gestion optimal de ce stress pour.... »

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