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Stephen Spender (1909-1995)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Stephen Spender (1909-1995) Contemporain d'Auden et de Louis Macneice à Oxford, entre 1939 et 1941 il aida Cyril Connolly dans la direction de " Horizon " et fréquenta le salon de Virginia Woolf. Ce document contient 104 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


SPENDER Stephen Harold. Poète anglais. Né à Londres le 28 février 1909. Ayant fait des études à Oxford (University College), il voyagea beaucoup dans sa jeunesse sur le continent, séjournant parfois en Allemagne (sa mère était d’origine allemande — son père un journaliste libéral influent). Il se joignit au groupe des poètes engagés des années trente — fréquentant surtout W.H. Auden, Louis Mac Neice, Cecil Lewis. Il avait dirigé la revue Oxford Poetry en compagnie de MacNeice en 1929, puis de Bernard Spencer l’année suivante. Propagandiste, il fit la guerre d’Espagne du côté républicain. La Seconde Guerre mondiale venue, il est incorporé dans la « défense civile » et contribue à éteindre les incendies pendant le « Blitz ». Il travaille pour le Foreign Office, à Londres même, se regardant comme un humble rouage, et co-dirige avec Cyril Connolly la revue Horizon. Tous deux se retrouveront à Encounter (1953-67), le propre itinéraire politique de Spender va du marxisme au « retour sur soi » du poète. A cet égard, Au-delà du libéralisme (1937) et La Vie et le poète (1942) sont des ouvrages révélateurs. Un volume de ses Poésies complètes parut en 1954 — dans ce domaine son meilleur recueil est sans doute Centre immobile (1939). Spender a écrit des essais de critique littéraire, stimulants et inégaux, notamment L'Élément destructeur (1935), une pièce en vers sur le nazisme, Procès d'un juge [Trial of a Judge,1938], des nouvelles et un roman. Dans son autobiographie, Monde dans le Monde (1951), il se détourne des services chronologiques et contribue à éclaircir l’époque tout en s'y définissant. Au cours de ses dernières années, Spender a beaucoup enseigné, notamment à l’Université de Londres ( à partir de 1970) et aux États-Unis. En 1947, il était devenu conseiller à l'UNESCO (section lettres). Citons encore parmi ses œuvres Ruines et visions (1942) et Poésies de vocation (1947).

« Stephen Spender 1909-1995 Contemporain d'Auden et de Louis Macneice à Oxford, entre 1939 et 1941 il aida Cyril Connolly dans la direction de “ Horizon ” et fréquenta le salon de Virginia Woolf.

A partir de 1953, il est codirecteur de “ Encounter ”.

D'abord marxiste, en 1939 il se tournait déjà vers une expression plus personnelle ( Centre immobile ).

Il est doué d'un lyrisme franc et sérieux qui possède une résonance universelle. Poems (1933) l'élevèrent au premier rang. Collected Poems 1928-1953 (Un Regard) parurent en 1955.

Homosexuel mais marié à une pianiste, il s'est engagé toute sa vie en faveur des droits de l'homme.. »

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