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Stephan Timofeevic Razinvers 1630-1671Plus connu sous le nom de Stenka Razin, cosaque du Don, dont contes et complaintes vantentles exploits, fut le chef d'une des grandes révoltes paysannes de la Russie.

Publié le 23/05/2020

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« Stephan Timofeevic Razin vers 1630-1671 Plus connu sous le nom de Stenka Razin, cosaque du Don, dont contes et complaintes vantent les exploits, fut le chef d'une des grandes révoltes paysannes de la Russie.

Ses portraits le dépeignent comme un gaillard à la puissante carrure.

Au moral, c'était un homme hardi, un ataman toujours à la tête d'une expédition — mi-conquête, mi-pillage, les deux confondus à l'époque.

Né dans une famille cosaque aisée du Don, entré jeune au service du tzar, participa à quelques actions militaires et se vit confier des missions diplomatiques auprès des Kalmouks, des Zapologues pour gagner leur alliance contre les Tatars de Crimée.

En 1658-1660, il avait entrepris un pèlerinage au monastère Solovki dans le Nord et s'arrêta sans doute à Moscou.

Il put constater les misères des campagnes et les vices de l'administration. L'exécution, sans jugement de son aîné par Dolgoruki fit de lui un révolté.

Il s'empara, aidé de son cadet et d'une poignée d'hommes, du fort de Jaïsk et devint en 1667 un pirate de la Volga. Dès 1668, il menaça Astrakhan, opéra sur les rives de la Caspienne perses et russes, y ramassa un riche butin de soie grège et tissus précieux qui lui permit d'acheter son pardon auprès du tzar.

Deux ans plus tard, on le retrouvait sur la Volga : ses troupes renforcées de tous les mécontents unis par une légitime haine contre oppresseurs boïars et voïvodes, il se mit à la tête d'un vaste mouvement, faisant justice des seigneurs et agents du tzar, s'emparant de diverses villes : Astrakhan Saratov, etc.

Simultanément se soulevaient les allogènes récemment soumis : Kirghizes, Cuvas, Mordves, etc.

; les paysans se révoltaient contre leurs seigneurs, massacrant, incendiant, pillant, détruisant les terriers : cette jacquerie s'étend à tout le pays Volga-Don, à la Russie centrale et jusqu'aux abords de Moscou que l'on parlait de prendre.

Stenka se serait présenté comme le défenseur des droits de l'Église violés par Nikon, aurait accueilli la secte des sociniens chassés de Pologne.

On racontait que, Moscou prise, il mettrait sur le trône le jeune Alexis Alexeevic, ignorant qu'il n'était déjà plus, et confisquerait les biens des boïars pour les distribuer au peuple.

Deux navires de sa flotte, à voile rouge et noire, transportaient, disait-on, le tzarevic et le patriarche.

Mais Stenka n'eut jamais de programme politique précis et son armée, sauf le noyau cosaque, ressemblait à un ramassis de bandes.

Sa défaite à Simbirsk l'obligea à battre en retraite devant le prince Barjatinskij vers le Don.

La défection des cosaques aisés causera sa perte : livré vivant aux Moscovites, jugé, torturé, condamné à l'écartèlement, il fut exécuté à Moscou le 14 avril 1671.

On vénéra sa mémoire, dans le peuple, comme le défenseur des pauvres et des opprimés, le héros sans peur et sans reproche.. »

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